🇺🇸 Trump va-t-il exclure l’Iran de la Coupe du monde 2026 ? Un casse-tête pour la FIFA

L’Iran a validé, ce mardi, son billet pour la Coupe du monde 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Cependant, la politique restrictive de l’administration Trump en matière d’immigration pourrait compromettre la participation de la sélection iranienne au tournoi, créant un véritable casse-tête pour la FIFA.
Une interdiction d’entrée sur le sol américain ?
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump s’emploie à renforcer les restrictions de visa pour plusieurs pays jugés hostiles par Washington. L’Iran figure sur cette liste noire aux côtés du Venezuela, de Cuba, de la Corée du Nord, du Yémen, de la Syrie et de l’Afghanistan.
Conséquence potentielle : ni les joueurs iraniens, pourtant qualifiés, ni leurs supporters ne seraient autorisés à fouler le sol américain entre le 11 juin et le 19 juillet 2026, dates du tournoi. D’autres nations encore en lice pourraient également être concernées, comme Haïti, la RD Congo ou le Cameroun.
Une solution d’évitement incertaine
L’organisation conjointe du Mondial entre trois pays ouvre la porte à une solution temporaire : l’Iran pourrait disputer toutes ses rencontres au Mexique ou au Canada, jusqu’en huitièmes de finale. Mais si l’équipe se qualifie pour les quarts, qui auront lieu exclusivement aux États-Unis, la question deviendrait inévitable.
À ce stade, la FIFA n’a pas encore réagi officiellement face à cet obstacle diplomatique majeur. L’instance dirigeante du football mondial ne peut se plier aux exigences de Washington, mais Trump n’est pas connu pour céder facilement non plus.
Un précédent avec la Russie en 2018 ?
Un compromis pourrait être trouvé sur le modèle de la Coupe du monde 2018 en Russie. À l’époque, Moscou avait mis en place une procédure simplifiée, accordant automatiquement un permis de séjour provisoire aux détenteurs de billets pour la compétition.
Reste à savoir si une telle exception serait envisageable sous la présidence de Donald Trump, qui a toujours fait de la fermeté migratoire l’un des piliers de sa politique.