Chine : Wang Xiaojing présente un plan pour aller sur Mars
La Chine est récemment entrée dans l’histoire en faisant atterrir avec succès un vaisseau spatial sur Mars. L’événement a marqué une étape majeure dans le programme spatial chinois et a lancé un nouvel effort international d’exploration sur la planète rouge. La Chine, en outre, avec le récent atterrissage réussi du rover martien Tianwen-1 Zhurong, aurait des projets plus ambitieux. C’est en tous cas ce qu’en a dit Wang Xiaojing, président de l’Académie chinoise de technologie des véhicules de lancement (CALT), ce mercredi à Saint-Pétersbourg en Russie lors de la Conférence mondiale sur l’exploration spatiale (GLEX).
Un plan en trois phases…
La conférence GLEX a été organisée par Fédération internationale d’astronautique (IAF) et ROSCOSMOS, l’entreprise d’État russe pour les activités spatiales. Une conférence qui se veut un creuset pour discuter et partager des résultats récents, des défis actuels et des solutions innovantes en matière d’exploration spatiale. Ce mercredi, Wang Xiaojing, président du CALT invité avait fait des déclarations importantes. Selon le scientifique, la Chine étudie les moyens d’amener les astronautes sur Mars, de les faire revenir et surtout d’établir potentiellement une présence à long terme sur la planète rouge.
Un plan en trois phases donc. Et dont les deux premières essentiellement techniques et technologiques offrent déjà de grandes promesses de réussite avec le succès du récent envoi de trois astronautes chinois sur la station spatiale Tianhe. C’est que l’Académie chinoise de technologie des véhicules de lancement qui avait l’expertise chinoise pour ce genre de mission avait terminé avec des recherches approfondies sur l’architecture des missions.
Notamment avec « l’examen des heures de lancement disponibles, les types d’orbites que le vaisseau spatial peut utiliser pour se rendre sur Mars et le système de propulsion le mieux adapté pour permettre des séjours à court et à long terme et des visites régulières et répétées ».
Le véritable challenge résiderait dans la troisième phase, celle de la colonisation. Pour cela, les ingénieurs ont imaginé le développement et l’utilisation de grosses ressources, la création d’une « éconosphère ». La phase de l’ « éconosphère » envisage, selon les scientifiques chinois, le développement de flottes réutilisables d’engins spatiaux, de dépôts d’ergols pour le ravitaillement des engins spatiaux en orbite martienne et l’utilisation d’orbites cycliques.
La Nouvelle Tribune