La Chine lance le premier module de sa future station spatiale
Le module Tianhe, futur lieu de vie des astronautes chinois, a été propulsé par une fusée Longue-Marche 5B depuis le centre de lancement de Wenchang, sur l’île tropicale de Hainan.
La Chine, grand rival des États-Unis dans la course à l’espace. C’est à nouveau la démonstration voulue par Pékin avec le lancement du premier des trois éléments de sa future station spatiale (CSS), nommée en mandarin « Tiangong » (« Palais céleste »).
Le module central Tianhe (« Harmonie céleste ») a été propulsé ce jeudi 29 avril depuis le centre de lancement de Wenchang, sur l’île de Hainan (sud), selon la télévision publique CCTV. Il s’agit du plus grand que la Chine ait jamais fabriqué avec plus de 16 mètres de long, 4 mètres de diamètre. Tianhe pèse 22 tonnes environ et devra rester en orbite plus d’une décennie.
Une dizaine de missions jusqu’à fin 2022
Viendront ensuite d’autres modules : Tianzhou qui viendra s’amarrer automatiquement sur Tianhe. Puis Shenzhou-12 qui doit emmener courant juin des astronautes à bord de cette CSS en construction. La construction nécessitera jusqu’à fin 2022 une dizaine de missions. L’identité des membres d’équipage n’est pas confirmée pour le moment. Ils resteront probablement trois mois au sein de Tianhe, établissant un nouveau record de durée en orbite pour des astronautes chinois.
L’objectif de cette mission est d’accroître de manière significative leur expérience avec une présence humaine permanente dans l’espace. Une dizaine de missions sont prévues d’ici fin 2022 pour mettre sur orbite ces différents modules. La Chine investit des milliards d’euros dans son programme spatial avec notamment le souhait de réaliser des vols habités vers la lune.
Par RFI