En Irak, Emmanuel Macron appelle à ne pas «baisser la garde» face au groupe EI

En Irak, Emmanuel Macron appelle à ne pas «baisser la garde» face au groupe EI

Le président français entame sa deuxième visite de l’année en Irak ce samedi. Il participe à un sommet régional réunissant notamment l’Arabie saoudite, l’Iran, la Turquie, la Jordanie et l’Égypte et s’est entretenu avec le président le Premier ministre irakien. Et les deux pays se sont engagés à poursuivre la lutte contre les groupes terroristes.

Murs de protection, postes de contrôle et forces spéciales déployées. Le dispositif à l’entrée de la zone verte, où se trouve le siège du gouvernement irakien, le rappellent si besoin était : la lutte contre le terrorisme s’impose comme un enjeu majeur pour le gouvernement. Un combat dans lequel le Premier ministre irakien demande la poursuite du soutien français. « L’Irak et la France sont des partenaires essentiels dans la guerre contre Daesh, dans la guerre contre le terrorisme, souligne Moustafa al-Kazimi. Ce partenariat va se poursuivre très certainement pour défendre les valeurs de la démocratie dans cette expérience démocratique irakienne si jeune. »

« Daesh demeure une menace »

À ses côtés, Emmanuel Macron confirme. À l’heure du retrait des dernières forces de l’OTAN d’Afghanistan, des troupes françaises resteront engagées en Irak. Le groupe État islamique « a été défait territorialement en 2017 grâce au courage des forces armées irakiennes et avec l’appui de la coalition internationale, a rappelé le président français. Et nous savons tous qu’il ne faut pas baisser la garde car Daesh demeure une menace et je sais que le combat contre ces groupes terroristes est une priorité de votre gouvernement. Je veux ici vous redire l’engagement de la France au sein de la coalition à vos côtés. »

Mais pour le président français, la stabilité du pays passe aussi par la reconstruction des zones libérées, le développement économique du pays et la tenue d’élections libres et transparentes. Un message adressé alors que les formations politiques peinent à s’entendre sur l’organisation d’élections législatives prévues dans six semaines.

RFI