🛰 Moment historique pour le Japon: le module spatial SLIM s’est posé sur la Lune

🛰 Moment historique pour le Japon: le module spatial SLIM s’est posé sur la Lune

Le module spatial japonais SLIM s’est posé avec succès sur la Lune dans la nuit de vendredi à samedi (heure nippone), et une communication a pu être établie, a indiqué l’agence spatiale japonaise, la Jaxa. Les cellules solaires ne produisent cependant pas (encore) d’énergie, a-t-elle ajouté. Le Japon est désormais le cinquième pays au monde à avoir fait atterrir un engin spatial sur le satellite naturel de la Terre.

“SLIM s’est posé sur la Lune à 0h20″ samedi (vendredi 15h20 GMT), a confirmé la Jaxa dans un communiqué, en ajoutant que “des communications ont été établies” depuis l’alunissage, mais que les cellules solaires du module “ne produisent pas d’énergie”.

L’agence spatiale est en contact avec l’engin, dont l’alunissage s’est révélé complexe et qui ne fonctionne pas encore correctement. “Nous pensons que l’atterrissage en douceur a réussi”, a déclaré Hitoshi Kuninaka de la Jaxa. Dans le cas contraire, le module aurait atterri sur la Lune “à très grande vitesse” et la communication n’aurait pas été possible.

Panneaux solaires

L’agence spatiale n’est pas encore en mesure de s’exprimer sur la cause exacte des problèmes avec les panneaux solaires. Les données de l’appareil, qui peut fonctionner pendant “plusieurs heures” avec une batterie et a dès lors été mis en mode basse consommation, sont encore en cours d’examen.

L’alunissage non habité est une première pour le pays asiatique et un succès bienvenu pour la Jaxa, qui accumule les échecs depuis l’année dernière. La mission prévue devait durer plusieurs semaines, mais elle n’y parviendra pas avec la seule énergie des batteries si les panneaux solaires ne produisent pas d’électricité.

(la suite ci-dessous)

Les équipes de JAXA © AP

Nouvelle technologie

SLIM, qui a voyagé pendant 110 jours depuis la Terre jusqu’à la Lune, a été construit principalement pour tester une nouvelle technologie d’alunissage. Grâce à une sorte de reconnaissance topologique, il doit reconnaître les cratères de la Lune. Il détermine ainsi l’endroit où il se trouve. Il recherche également les roches dangereuses à la surface. Il peut ensuite décider seul de procéder à des ajustements.

Réussir l’alunissage est un défi de taille. Plus de la moitié des alunissages prévus se sont en effet soldés par un échec. Au cours des cinq dernières années, les missions d’Israël (Beresheet), de l’Inde (Vikram), de la Russie (Luna-25) et des États-Unis (Peregrine), entre autres, ont échoué.

© ANP / EPA
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