🌍 CEDEAO : Maintien des droits de circulation pour les citoyens du Burkina Faso, du Mali et du Niger
Malgré leur retrait officiel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ce mercredi 29 janvier 2025, les citoyens burkinabés, maliens et nigériens continueront de bénéficier des droits de circulation, de résidence et d’établissement au sein de l’espace communautaire, a annoncé l’organisation sous-régionale.
Dans un communiqué publié ce mercredi, la CEDEAO précise que ces mesures sont prises dans un « esprit de solidarité régionale » et visent à éviter toute perturbation pour les populations concernées. Ainsi, les États membres sont invités à reconnaître jusqu’à nouvel ordre les passeports et cartes d’identité CEDEAO des citoyens de ces trois pays et à maintenir les avantages du Schéma de libéralisation des échanges (SLEC) pour les biens et services provenant du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
L’organisation rappelle que ces dispositions resteront en vigueur jusqu’à l’adoption par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des modalités définitives des relations avec ces pays. Une structure de dialogue a d’ailleurs été mise en place pour faciliter les discussions.
L’AES garantit la libre circulation des ressortissants de la CEDEAO
De leur côté, les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger, regroupées au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), avaient annoncé le 14 décembre 2024 qu’elles garantissent la libre circulation des ressortissants des États membres de la CEDEAO sur leur territoire, sans obligation de visa.
Avec le départ officiel de ces trois pays, la CEDEAO, créée en 1975, passe de seize à onze membres, après le retrait de la Mauritanie en 2000. Cependant, l’organisation laisse la porte ouverte à une éventuelle réintégration du Burkina Faso, du Mali et du Niger d’ici le 30 juillet 2025, ou à l’établissement d’un nouveau cadre de coopération.