🌊 35.000 barils de pétrole s’échouent dans la mer des Caraïbes: “Une menace majeure pour l’homme et la nature”

🌊 35.000 barils de pétrole s’échouent dans la mer des Caraïbes: “Une menace majeure pour l’homme et la nature”

Du pétrole s’échoue sur la côte de Bonaire, probablement en provenance d’un navire qui a chaviré plusieurs centaines de kilomètres plus loin au début du mois. Des dégâts naturels très importants sont à craindre. Des poissons et des oiseaux couverts de pétrole ont déjà été retrouvés sur les plages.

Du pétrole s’échoue sur les plages de Bonaire © KATIE WARD via REUTERS

Le pétrole proviendrait du navire Gulfstream, qui a chaviré au large de la côte sud de Tobago au début du mois de février. Le bateau transportait environ 35.000 barils de pétrole brut et faisait route du Panama vers la Guyane.

Le navire Gulfstream © via REUTERS

Le pétrole fuit depuis le 7 février

Lorsque les garde-côtes sont arrivés sur le navire le 7 février, il n’y avait plus d’équipage à bord. Le propriétaire du navire n’a pas encore réagi à l’incident. Le pétrole a dérivé loin de Trinité-et-Tobago et a disparu sous l’eau. Mais depuis hier, le pétrole s’est retrouvé sur les plages de Bonaire, à un millier de kilomètres de là. Cette catastrophe naturelle potentielle dans les Caraïbes suscite de vives inquiétudes. Les autorités locales ont déployé des drones, des bateaux et des satellites pour déterminer l’étendue de la marée noire.

Une image satellite montre une marée noire au large de l’île de Tobago, à Trinité-et-Tobago. © via REUTERS

Actuellement, les ports locaux font tout ce qu’ils peuvent pour limiter les dégâts. Des barrières flottantes ont été installées pour stopper la propagation de la fuite, mais elles ne semblent pas suffire à arrêter le pétrole.

Tant que l’on ne parle pas de “catastrophe écologique”, les ports ne reçoivent que peu d’aides de la part du gouvernement. Le port de Bonaire est responsable de la coordination de l’incident. Si la situation se détériore davantage, le gouvernement prendra des mesures supplémentaires.

Il est conseillé aux habitants et aux touristes de ne pas s’approcher des plages polluées. Selon un porte-parole local, “il est difficile de contrôler exactement la quantité de pétrole qui va encore s’échouer sur le rivage”.

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