🇺🇸 Trump veut un bouclier antimissile, type Dôme de fer, pour protéger les États-Unis

🇺🇸 Trump veut un bouclier antimissile, type Dôme de fer, pour protéger les États-Unis

Le président américain Donald Trump a ordonné le 27 janvier par décret la construction d’un bouclier antimissiles de type « Dôme de fer » pour protéger les États-Unis, à l’instar du système qui défend le territoire israélien. Ce bouclier antimissile a-t-il pour objectif de relancer une compétition technologique avec les compétiteurs des États-Unis ? 

Certaines démonstrations de force, toutes venues de Moscou, ont généré une véritable inquiétude au Pentagone, le ministère de la Défense des États-Unis. Il y a eu la multiplication de tirs de missiles hypersoniques de type Zircon, puis le tir dans l’espace d’un missile antisatellite en 2021 et récemment le tir sur le territoire ukrainien d’un missile balistique intermédiaire, l’Orechnik. La Russie indique ainsi à l’Occident qu’en matière de missile, elle a conservé un savoir-faire inégalé. Selon Bruno Mignot, général de l’armée de l’air française, les États-Unis préparent leur réponse et ce sera un bouclier antimissile destiné à relancer une nouvelle guerre des étoiles.

« Le ‘Dôme de fer’ de monsieur Trump, c’est d’empêcher l’efficacité des missiles intercontinentaux russes contre le territoire américain et de décrédibiliser l’arsenal nucléaire russe, explique-t-il au micro de Franck Alexandre. Pour moi, le ‘Dôme de fer’ ressemble quand même étonnamment à l’Initiative de défense stratégique du président Reagan du début des années 80 et c’est quand même, à mon sens, cette guerre des étoiles qui a permis, aux États-Unis en particulier, de gagner la guerre froide contre l’URSS ».

Pari sur un essoufflement russe

Les experts estiment qu’un tir de missile Orechnik coûte 100 millions de dollars. Avec son Dôme de fer, Washington parie sur le fait que Moscou sera bientôt à court d’argent pour poursuivre la compétition. Donald Trump avait déjà évoqué ce projet de bouclier antimissile dans sa campagne, mais les experts soulignent que ces systèmes sont conçus à l’origine pour répondre à des attaques menées à courte ou moyenne distance, et non pas pour intercepter des missiles à portée intercontinentale susceptibles de frapper les États-Unis.

RFI