🇺🇸 Sous pression de l’administration Trump, la présidente de Columbia démissionne

🇺🇸 Sous pression de l’administration Trump, la présidente de Columbia démissionne

La présidente par intérim de l’université Columbia, Katrina Armstrong, a annoncé sa démission, après plusieurs semaines de pressions politiques et financières exercées par l’administration Trump en raison des mouvements étudiants de soutien à la cause palestinienne.

Columbia, dans le viseur du gouvernement

L’université new-yorkaise est accusée par la Maison Blanche de tolérer l’antisémitisme depuis les manifestations pro-palestiniennes qui ont suivi les attaques du 7 octobre 2023. Dans ce contexte, l’administration Trump a coupé 400 millions de dollars d’aide fédérale début mars 2025, mettant l’institution sous une pression financière inédite.

Un chantage financier pour imposer des restrictions

Le gouvernement a conditionné la restitution des fonds à des mesures strictes :

  • Interdiction du port de masques sur le campus pour identifier les manifestants
  • Création d’une police universitaire
  • Nomination d’un nouveau responsable des études sur le Proche-Orient

Face à l’impasse budgétaire, Katrina Armstrong a accepté ces conditions, mais cette concession n’a pas suffi à calmer les tensions.

Un avenir incertain sous haute surveillance

Les Républicains du Congrès ont déjà annoncé qu’ils ne relâcheront pas la pression, et que la prochaine présidente de Columbia, une journaliste de formation, sera étroitement surveillée.

Alors que les subventions publiques représentent environ 20% du budget de l’université, Columbia se retrouve à un tournant décisif, entre maintien de son indépendance académique et nécessité de préserver ses financements.