🇺🇸 Après l’élimination du chef de l’EI, Joe Biden se pose en commandant sur la scène internationale

🇺🇸 Après l’élimination du chef de l’EI, Joe Biden se pose en commandant sur la scène internationale

Le chef de l’organisation terroriste État islamique, Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi, a été tué au cours d’une opération commando américaine dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé Joe Biden jeudi. Depuis deux jours, le président américain a revêtu le costume de commandant en chef.

L’opposition républicaine l’accuse volontiers de faiblesse face aux rivaux et aux adversaires des États-Unis. Mais en deux jours, Joe Biden vient d’envoyer 3 000 soldats sur le flanc est européen de l’Otan et d’ordonner une opération qui a abouti à la mort de l’un des chefs jihadistes les plus recherchés au monde.

Biden sait être ferme

Certes, le président américain peut parfois sembler hésitant, mais il sait être ferme et le revendiquer. « Je suis déterminé à protéger le peuple américain contre les menaces terroristes et je prendrai des mesures décisives pour protéger ce pays, a-t-il déclaré. Nous restons vigilants et nous restons préparés. Cette opération a permis de retirer un chef terroriste majeur du champ de bataille et a envoyé un message fort aux terroristes du monde entier : nous vous traquerons et nous vous trouverons. Une fois encore aujourd’hui, nous continuons nos efforts incessants pour garder les Américains en sécurité et pour renforcer la sécurité de nos alliés et de nos partenaires dans le monde. » 

Le rival chinois ignore superbement le défi américain

Il n’est toutefois pas certain que ce raid réussi contre un chef jihadiste moins connu que ses prédécesseurs suffise à redresser l’image de Joe Biden. C’est au moment du retrait chaotique d’Afghanistan qu’elle avait commencé à se dégrader.

D’autres dossiers sont apparus depuis. Les adversaires de la présidence ne manquent pas de remarquer que la Corée du Nord multiplie les essais de missiles, que les négociations sur le nucléaire iranien n’avancent pas et que le rival chinois ignore superbement le défi américain.

RFI