🇺🇲 Assaut du Capitole. Donald Trump demande à la Cour suprême de bloquer le transfert de documents
Les avocats de Donald Trump demandent à la Cour suprême américaine de bloquer le transfert de documents liés à l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021 à la commission spéciale chargée d’enquêter sur l’événement. Une décision en ce sens avait été prise un peu plus tôt en décembre.
L’ex-président américain Donald Trump a demandé ce jeudi 23 décembre 2021 à la Cour suprême de bloquer le transfert de documents à une commission parlementaire chargée de faire la lumière sur son rôle dans l’assaut mené le 6 janvier par ses partisans contre le Capitole.
Annuler une décision de début décembre
Les avocats du milliardaire républicain ont demandé à la plus haute juridiction des États-Unis d’annuler une décision prise début décembre par une cour d’appel fédérale, qui avait rejeté sa tentative de maintenir la confidentialité des archives de la Maison Blanche.
Cette cour d’appel avait ouvert la voie le 9 décembre au transfert de centaines pages de documents à la commission parlementaire qui enquête sur l’attaque contre le Congrès américain. Elle lui avait toutefois laissé quatorze jours pour adresser un recours à la Cour suprême, ce que l’ex-président a donc fait in extremis.
Donald Trump ne veut pas divulguer la liste des personnes l’ayant appelé le 6 janvier 2021
Donald Trump, qui reste central dans son camp et n’exclut pas de se représenter à la présidentielle de 2024, veut garder secrètes ces archives incluant entre autres les listes de personnes lui ayant rendu visite ou l’ayant appelé le 6 janvier, que lui réclame une commission parlementaire aux mains des démocrates.
Cette « commission spéciale » de la Chambre des représentants a été mise sur pied pour évaluer le rôle joué par Donald Trump et son entourage dans l’attaque menée par des milliers de ses partisans sur le siège du Congrès pour tenter d’empêcher les élus de certifier la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Trump refuse de collaborer
L’ancien président, qui nie toute responsabilité dans l’attaque, dénonce « un jeu politique » et refuse de collaborer. Il a saisi la justice au nom d’une prérogative du pouvoir exécutif de garder confidentielles ses communications, même en cas d’assignations émises par le Congrès et « même après la fin de son mandat ».
Donald Trump a annoncé cette semaine qu’il tiendrait une conférence de presse le 6 janvier, répétant — sans fondement — que l’élection de novembre 2020 lui a été volée.
Ouest-France
