🇮🇱 Israël frappe Beyrouth pour la première fois depuis le cessez-le-feu

Une frappe israélienne a visé, ce vendredi, un quartier résidentiel du sud de Beyrouth, marquant la première attaque de ce type depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, le 27 novembre dernier.
Une attaque sur un secteur densément peuplé
Selon l’Agence nationale d’information libanaise, l’attaque a touché un quartier densément peuplé, abritant notamment des écoles. Cette frappe est survenue peu après un avertissement de l’armée israélienne, qui avait appelé les habitants à évacuer certaines zones, en réponse à des tirs de roquettes non revendiqués sur son territoire plus tôt dans la journée.
L’avertissement israélien a provoqué une vague de panique dans cette zone, bastion du Hezbollah. De nombreux parents ont précipitamment quitté leur domicile pour récupérer leurs enfants dans des écoles qui ont immédiatement fermé leurs portes. Des correspondants de l’AFP ont rapporté d’énormes embouteillages, causés par des habitants cherchant à fuir ce secteur, qui avait été durement bombardé lors de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah.
Israël menace d’ »agir avec force »
L’armée israélienne a également bombardé plusieurs positions au sud du Liban, affirmant qu’elle était prête à « agir avec force jusqu’à Beyrouth », en riposte aux tirs de roquettes.
Ces tirs, qui n’ont pas été revendiqués, constituent la deuxième violation du cessez-le-feu depuis son instauration en novembre. La précédente remontait au 22 mars, lorsqu’un autre tir de roquettes avait été signalé.
Le Hezbollah a nié toute implication dans ces attaques, affirmant respecter l’accord de cessez-le-feu.
Le Liban tente d’éviter une escalade
Face aux tensions croissantes, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a appelé l’armée à retrouver et arrêter les responsables des tirs de roquettes sur Israël, tentant ainsi d’éviter une escalade militaire qui pourrait raviver un conflit à grande échelle.
L’évolution de la situation reste incertaine, alors que la région est toujours sous haute tension.