🇧🇴 L’ex-président bolivien Evo Morales échappe à une tentative d’assassinat: “14 balles” sur sa voiture
L’ex-président bolivien Evo Morales (2006-2019) a affirmé dimanche que “des hommes encagoulés” avaient tiré 14 coups de feu contre son véhicule et blessé son chauffeur, à Cochabamba, dans le centre de la Bolivie.
“La voiture avec laquelle je suis arrivé a reçu 14 balles. Moi, ça m’a surpris. Heureusement, aujourd’hui, nous sommes en vie (…). Ce sont des hommes encagoulés qui ont tiré (…). C’était planifié, c’était pour tuer Evo”, a-t-il déclaré dans un entretien avec la station de radio Kawsachun Coca.
Vidéo de l’attaque
Dans une vidéo diffusée par la radio, on peut voir trois trous dans le pare-brise d’une camionnette où M. Morales est assis sur le siège passager, vraisemblablement dus aux coups de feu. Le chauffeur a du sang sur la tête et une femme lui demande de “se dépêcher” (suite ci-dessous).
Militaires ou policiers ?
“Nous avons aussi des images selon lesquelles, après ce qui s’est passé, un hélicoptère de l’aéroport de Chimoré (à Cochabamba) emmène six personnes (…). Nous ne savons pas s’il s’agit de militaires ou de policiers mais la seule chose qu’ils veulent vraiment, c’est assassiner Evo Morales”, a déclaré à l’AFP Anyelo Céspedes, un député proche de l’ancien président. “Hier, il y a eu un changement de haut commandement militaire et aujourd’hui on essaie de tuer Evo Morales”, a-t-il ajouté, faisant référence à la nomination par le président Arce d’un nouvel état-major militaire samedi.
Visé par une enquête
Evo Morales est visé par une enquête pour “viol, trafic et traite d’êtres humains” en raison d’une relation qu’il aurait eue avec une adolescente de 15 ans, avec laquelle il aurait eu une fille en 2016. Ses avocats affirment que l’affaire a déjà été examinée et classée en 2020. Le bureau du procureur a annoncé il y a quelques semaines qu’il émettrait un mandat d’arrêt à son encontre, mais n’a pas fait de déclarations depuis.
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