️⚽️ Le duel des titans : Real Madrid contre Manchester City en quart de finale
Le Real Madrid, détenteur de 14 couronnes européennes et mené par Jude Bellingham, se prépare à affronter pour la quatrième fois en cinq saisons le Manchester City de Rodri, le nouveau monstre européen couronné l’année dernière.
C’est un affrontement “galactique” qui ressemble à une finale anticipée. C’est la troisième confrontation consécutive entre les deux derniers champions de la Ligue des champions, qui a lieu cette fois-ci dès les quarts de finale, après deux demi-finales.
C’est un duel entre deux des meilleures équipes et entraîneurs d’Europe, Carlo Ancelotti et Pep Guardiola, dont les destins européens semblent inextricablement liés. “Quelle nuisance, encore une fois ! J’en ai assez de ces tirages au sort, toujours les mêmes !” avait plaisanté le directeur sportif de Manchester City, Txiki Begiristain.
Les deux équipes se retrouvent un an après la déroute infligée en demi-finale par le champion d’Angleterre au Real (4-0 au retour à Manchester, 5-1 sur l’ensemble des deux matchs).
City semble plus vulnérable aujourd’hui. Les Merengues dominent la Liga, tandis que les Citizens devront se battre avec Liverpool et Arsenal pour conserver leur titre.
Plus fragile en défense, l’équipe de Pep Guardiola n’est plus le rouleau compresseur qui a tout balayé sur son passage vers un triplé historique et une première Ligue des champions en 2023.
Cela se reflète dans ses difficultés lors des grands matchs cette saison (aucune victoire face à ses concurrents dans la course au titre en Premier League).
“L’objectif est de gagner la compétition, et pour cela, il faut battre les meilleurs. City est peut-être l’une des meilleures équipes d’Europe en ce moment. Ce sera difficile, mais si nous voulons être champions d’Europe, nous devrons éliminer City. Ce sera un grand quart de finale et nous y allons avec confiance”, a déclaré l’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti.
Son équipe aura besoin du “courage et de la personnalité” qui lui ont manqué l’année dernière si elle veut prendre sa revanche et se rapprocher d’un 15e sacre européen. “Ce sera un match très attrayant pour le monde du football, avec deux équipes dotées d’une grande qualité individuelle sur le terrain”, a-t-il prédit.
Bellingham contre Rodri, un duel de talismans
Du côté du Real Madrid, les atouts ne manquent pas, avec notamment le duo d’attaque brésilien Vinicius – Rodrygo, soutenu par le prodige anglais Jude Bellingham, devenu depuis son arrivée l’été dernier l’homme providentiel de la Maison Blanche, avec 20 buts et 10 passes décisives. “L’impact de Bellingham a été énorme. Son influence sur le jeu est évidente, c’est une équipe différente de celle de la saison dernière”, avait noté Pep Guardiola après le tirage au sort.
Affronter le Real Madrid est “toujours un défi difficile à relever”, a estimé l’ancien entraîneur du Barça. “C’est un club exceptionnel qui peut contrôler beaucoup de choses dans cette compétition grâce à l’expérience qu’il a acquise dans le passé”.
D’autant plus cette saison, où le Real n’a connu que deux défaites toutes compétitions confondues, réussissant parfois, comme face à Leipzig au tour précédent, à se sortir de situations compliquées grâce au talent individuel de ses attaquants.
Tout comme les Citizens, souvent portés par Phil Foden, Kevin De Bruyne et Erlind Haaland, dont les statistiques donnent toujours le tournis : 30 buts en 36 rencontres toutes compétitions confondues pour le colosse norvégien, meilleur buteur de la Ligue des champions avec six réalisations. Mais le patron de City, c’est bien l’indispensable Rodri, pivot espagnol du milieu de terrain et véritable porte-bonheur du club anglais, invaincu sous le maillot de Manchester City et sous celui de l’Espagne depuis plus d’un an, soit une série de 64 matchs.
“À son poste, il est le meilleur, il peut tout faire. Sa qualité technique, sa lecture du jeu, sa mentalité, son physique… il est complet”, a loué son entraîneur.