👥 Et si nous n’étions plus que 4 milliards en 2100?

👥 Et si nous n’étions plus que 4 milliards en 2100?

Selon une nouvelle étude allant à l’encontre des prévisions de l’ONU, nous ne serions plus que 4 milliards d’êtres humains sur terre en 2100. En cause; la baisse et la hausse du taux de natalité et du taux de mortalité.

Ce 15 novembre 2022, l’humanité pourrait dépasser le seuil de 8 milliards d’individus sur notre planète, selon l’ONU. Si cette tendance se poursuit, nous devrions nous retrouver à 10,4 milliards d’ici 2100. Cependant, ces projections ne sont pas forcément partagées par tout le monde.

En effet, selon une étude menée par James Pomeroy, économiste de HSBC, et relayée par Les Echos, nous serons seulement 4 milliards à l’aube du siècle prochain. Mais comment expliquer une telle différence? D’après l’économiste, la cause principale serait la baisse de la natalité et l’augmentation de la mortalité.

“La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement”, explique-t-il.

Pic de population avant une décroissance

L’ONU et James Pomeroy ont néanmoins un constat commun: la population mondiale atteindra un pic avant de commencer à décroître. Et selon l’économiste, ce pic sera déjà atteint en 2043.

James Pomeroy pense que le déclin du taux de natalité (déjà en cours depuis des décennies) sera plus important que prévu. Il y voit plusieurs raisons: une meilleure intégration des femmes sur le marché du travail, la hausse des prix de l’immobilier ou encore le meilleur accès aux pratiques contraceptives.

L’Europe diminuée de moitié d’ici 2070

D’après l’économiste, “au rythme où vont les choses, la population (européenne, ndlr) aura diminué de moitié avant 2070, le continent risquant de perdre 400 millions d’habitants d’ici à 2100″.

Dans le monde, Hong Kong, Singapour, la Corée du Sud et Taïwan ou même la Chine un peu plus tard seront également fortement impactés. En effet, leur taux de fécondité actuel laisse envisager une population divisée de moitié d’ici à la fin du siècle.

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