🇸🇳 Viol et meurtre d’une fillette de 2 ans à Mbour : trois hommes jugés pour complicité

🇸🇳 Viol et meurtre d’une fillette de 2 ans à Mbour : trois hommes jugés pour complicité

Trois malfaiteurs ont été jugés hier par la Chambre criminelle de Mbour. Selon le journal l’Observateur, ils sont poursuivis pour complicité, auraient assisté le nommé A. Mboup alias Zale, mécanicien et trafiquant de drogue, à violer une fillette de 2 ans, avant de lui planter un coup de couteau à la poitrine, pour ensuite lui trancher la gorge et l’éventrer dans un bâtiment en construction.

Les faits remontent au mercredi 1er janvier 2020, au quartier Liberté 2 de la commune de Mbour, narre « L’Observateur ». La dame, F. B. Diaw, qui venait d’accoucher de jumeaux, remarque vers 17 heures l’absence de sa fille, N. Guèye, âgée de 2 ans. Ses bébés entre ses bras, elle demande à sa belle-sœur, A. Guèye, de chercher l’enfant dans le voisinage.

Le corps sans vie sera découvert 2 jours plus tard, dans un bâtiment en construction, non loin de la demeure familiale. Inconsolable, la maman avait entre-temps saisi le Commissariat urbain de Diamaguene dont les éléments se sont déployés sur les lieux du crime, en compagnie de la police scientifique. Au même moment, un élève de 17 ans, C. M. Diémé, domicilié dans le même quartier, fait de fracassantes révélations à son père, avouant être lié à l’assassinat de N. Guèye. Son papa le conduit au commissariat, où le jeune homme cite le nommé B. Seck. Qui, déclare-t-il, l’a appelé d’un bâtiment en construction lui demandant de répondre à son ami mécanicien. C. M. Diémé ayant eu à travailler pour ce dernier pour la vente et la livraison de chanvre indien moyennant 4 000 FCfa s’empresse d’escalader le mur pour répondre à son “patron”. Ce dernier l’enverra d’abord acheter des cigarettes.

Mais à son retour confie-t-il il a trouvé Zale dans la pièce tenant la main de la petite N. Guèye déshabillée et violée par son bourreau. Il souligne que B. Seck et Y. Wade vendeur de légumes au marché central de Mbour attendaient dans une autre pièce. Il ajoute que c’est sous le regard complice de ses acolytes que Zale a tué la petite fille avant de leur intimer l’ordre d’enterrer le corps.

A la barre hier C. M. Diémé n’a pas varié dans ses déclarations. Il a confié au juge qu’ils n’ont pas pu “totalement ensevelir la défunte” précisant que le sol “était très dur” ils ont “déposé des briques sur le reste du corps”. Délibéré le 15 septembre 2023. La bande risque la réclusion criminelle.

Avec Rewmi