🇸🇳 Travailleurs de l’autoroute Ila Touba : Appel au Président Diomaye Faye pour mettre fin aux abus sociaux et financiers
Les travailleurs de l’autoroute Ila Touba ont adressĂ© une lettre ouverte au PrĂ©sident Bassirou Diomaye Faye, dĂ©nonçant des abus persistants et des injustices qu’ils subissent depuis le dĂ©but de l’exploitation de l’infrastructure en fĂ©vrier 2019.
Des manquements graves et répétés
Dans leur lettre, les employés dressent une liste accablante de dysfonctionnements :
- Contrats précaires non conformes au Code du travail.
- Non-paiement des indemnités de fin de contrat (IFC) pour les années 2019, 2020 et 2021.
- Détournement des cotisations sociales (IPRES, CSS) prélevées depuis février 2019.
- Conditions de travail dégradantes, avec un manque d’équipements de protection adéquats.
- Absence de visites ministérielles pour évaluer les conditions de travail sur le terrain.
Un protocole d’accord contesté
Les travailleurs dénoncent également un protocole d’accord jugé douteux, signé récemment sans leur consultation. Ce document, selon eux, compromet leurs droits fondamentaux :
- Paiement des salaires réels déclarés par Ageroute et Segea SA.
- Respect des engagements sociaux envers les institutions nationales.
- Rémunération des heures supplémentaires, évaluées à 32 heures hebdomadaires non payées.
- Amélioration des conditions de travail et mise en place d’un plan de promotion interne équitable.
Des revendications claires
Face à cette situation, les employés demandent :
- Un audit transparent des pratiques sociales et financières de Segea SA.
- L’application stricte des lois du travail et des recommandations de l’Inspection du travail.
- Un dialogue social inclusif pour résoudre durablement les conflits en cours.
Un appel à l’action présidentielle
Les travailleurs de l’autoroute Ila Touba espèrent une intervention rapide et décisive du Président Bassirou Diomaye Faye pour mettre fin aux pratiques abusives et rétablir leurs droits légitimes.
« Nous croyons fermement que votre gouvernement agira avec justice et équité pour résoudre cette situation », concluent-ils dans leur lettre ouverte.