🇸🇳 Le juge renvoie l’affaire Sweet Beauty devant la chambre criminelle

🇸🇳 Le juge renvoie l’affaire Sweet Beauty devant la chambre criminelle

Le dossier Adji Sarr-Ousmane Sonko est renvoyée devant la chambre criminelle. Le Doyen des juges a envoyé aux avocats un avis d’ordonnance de règlement définitif.

 L’affaire Ousmane Sweet Beauty va  être jugée devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar. Le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, a pris une ordonnance de renvoi devant la chambre criminelle. Notification en a été faite à la partie civile, Adji Sarr et à ses avocats ainsi qu’aux inculpés Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye, ainsi qu’à leurs avocats.

Sur l’avis transmis à Me El Hadji Diouf on peut lire : « Avis donné avis à Me El Hadji DIOUF, Avocat à la Cour, conseil de Adji SARR, partie civile dans la procédure suivie contre Ousmane SONKO et Ndèye Khady NDIAYE, inculpés de viol et menaces de mort (faits prévus et punis par les articles 320, 320 bis et suivants du code pénal et la loi 2020-05 du 10 janvier 2020); De l’ordonnance de renvoi et de mise en accusation devant les chambres criminelles, rendue le 17/01/2023, par le Doyen des juges
d’instruction».

Le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, a ainsi suivi le Procureur Amady Diouf qui, dans son réquisitoire définitif, avait demandé le renvoi d’Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye, inculpés de viol, menaces de mort, complicité de viols, entre autres, en jugement.

Hamady Diouf avait soutenu, dans son réquisitoire, que le silence adopté par Ousmane Sonko durant son face à face avec le juge d’instruction et son refus de se soumettre à un test ADN, accréditent les accusations d’Adji Sarr.

Aussi, le procureur émet-il des doutes sur les accusations de Ndèye Khady Ndiaye, affirmant que l’ancien directeur des domaines, Mamour Diallo, lui a proposé la somme de 200 millions F CFA si elle changeait de version et chargeait Sonko.  Aucune preuve ne vient étayer cela, fait-il remarquer.

Quant aux audios versés par Mc Niass, les témoignages du capitaine Touré et de Ndèye Fatou Sène (Mme Tall), le Procureur jugent qu’ils n’ont rien à voir avec les faits visés, à savoir le viol, les menaces de mort, l’incitation à la débauche, la diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et la complicité de viol.

iGFM