🇸🇳 El Malick Ndiaye dénonce un « pillage systématique » à Dakar Dem Dikk et AIBD sous Macky Sall
Le parti Pastef, par la voix de son chargé de communication et ministre des Transports, El Malick Ndiaye, a tiré la sonnette d’alarme concernant la gestion financière de certaines institutions publiques sous le régime de Macky Sall. Lors d’une déclaration publique, Pastef a accusé l’ancien président de « pillage systématique », mettant en lumière des données inquiétantes sur Dakar Dem Dikk et l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).
Dakar Dem Dikk : Une dette colossale et une gestion déficitaire
El Malick Ndiaye a révélé que Dakar Dem Dikk fait face à une masse salariale mensuelle de 1,2 milliard FCFA, tout en enregistrant un déficit annuel de 18 milliards FCFA, entièrement couvert par les impôts des citoyens. Il a également évoqué une dette fiscale astronomique de 95 milliards FCFA, ce qui illustre l’ampleur des difficultés financières de cette entreprise publique.
Programme Spécial de Développement : des coûts de gestion exorbitants
Le ministre a également pointé du doigt le Programme Spécial de Développement (PSD), affirmant que le gouvernement précédent avait contracté une dette de 467 milliards FCFA pour la construction de routes. Plus préoccupant encore, El Malick Ndiaye a dénoncé un taux de gestion de 24%, bien au-dessus du taux habituel de 4%, avec 123 milliards FCFA uniquement pour les frais de gestion et les commissions.
Aéroport International Blaise Diagne : Des recettes insuffisantes et des contrats douteux
Concernant l’AIBD, El Malick Ndiaye a dressé un tableau sombre de sa gestion. Il a révélé que l’aéroport dispose d’un budget de 22 milliards FCFA, mais ne génère que 7 milliards FCFA de recettes. Cependant, il a affirmé que son équipe a réalisé des économies significatives en résiliant des contrats de gré à gré, économisant ainsi 63 milliards FCFA. Des réductions ont aussi été effectuées dans d’autres domaines, comme les frais de téléphonie, passant de 19 millions FCFA par mois à 9 millions FCFA.
El Malick Ndiaye a également dénoncé un contrat concernant l’achat de chariots, dont le coût est passé de 8 milliards FCFA à 23 milliards FCFA, évoquant des irrégularités notables dans l’attribution de ces marchés.
Objectif : Victoire aux prochaines législatives
Pastef a conclu en annonçant sa volonté de renverser l’opposition lors des prochaines élections législatives, avec la ferme intention de « battre à plate couture » leurs adversaires politiques.
Ces révélations mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines institutions publiques sénégalaises, et Pastef se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre la mauvaise gestion et les abus financiers.
Avec PressAfrik