🇸🇳 CAN 2022: pour le Sénégal, il faut « remporter la Coupe quel que soit l’adversaire »
En s’imposant face au Burkina Faso (3-1) mercredi 2 février, le Sénégal s’est qualifié pour la troisième finale de CAN de son histoire. Après avoir perdu les deux premières (2002, 2019), les Lions de cette année ne voient rien d’autre que la victoire, qu’importe si c’est le Cameroun ou l’Égypte en face.
« Une finale, ne joue pas, ça se gagne ». L’expression galvaudée dans le milieu du football était plus que jamais d’actualité chez les Sénégalais vainqueurs du Burkina Faso en demi-finale de la CAN 2022. Les Lions ne pensent déjà qu’à une victoire en finale dimanche prochain. « Il nous reste encore un match à jouer et gagner pour aller au bout de notre rêve, confie Bouna Sarr. Il faut remporter la coupe, sinon il y a aura des regrets. Une finale, c’est fait pour être gagnée. »
« Depuis tout petit, j’ai toujours entendu cela, fait savoir le milieu de terrain Joseph Lopy. À nous d’être prêt le jour J, de ne pas la (la finale) jouer avant ni après. On est venu ici pour la gagner, on est prêt »
Leur sélectionneur Aliou Cissé ne dit pas le contraire. « Remporter la Coupe oui. Nous voulons la remporter, on le dit et cela ne date pas d’aujourd’hui. Je veux gagner, parce que je suis un compétiteur »
Quel adversaire ?
Le Sénégal attend en finale le vainqueur de la seconde demi-finale entre le Cameroun et l’Égypte jeudi 3 février. Les joueurs ne désirent pas s’attarder sur l’identité de leur prochain adversaire, l’essentiel est d’être prêt. « On sait que ce sera une finale très difficile parce qu’on aura un grand d’Afrique, soit le Cameroun, soit l’Égypte », confirme Aliou Cissé. « Les deux équipes sont de grandes équipes, ajoute Nampalys Mendy. Mais pour être le meilleur, il faut battre les meilleurs, peu importe qui on va jouer ». « Que le meilleur gagne ! » rajoute le premier buteur du jour, le défenseur Abdou Diallo.
Gagner une finale après avoir perdu les deux premières nécessitera quelques recettes. « Déjà oublier le passé, se concentrer sur le présent, lâche Nampalys Mendy. Il faut être conscient qu’on a un grand groupe, des joueurs matures aujourd’hui, il faut croire en nous ».
« Gagner, c’est une mentalité et ces joueurs ont cette mentalité », affirme l’ancien international El Hadji Diouf, battu en finale avec le Sénégal en 2002 par le Cameroun.
« C’est la première fois que j’ai un groupe comme ça en termes de mentalité, en terme d’état d’esprit », semble confirmer le sélectionneur Aliou Cissé.
iGFM