🇸🇳 « Viol collectif sur une fille de 15 ans à Bakel : 5 ans de détention criminelle requis contre 5 garçons de 16 ans

🇸🇳 « Viol collectif sur une fille de 15 ans à Bakel : 5 ans de détention criminelle requis contre 5 garçons de 16 ans

Une affaire de « viol collectif » sur une mineure de 15 ans a été appelée vendredi dernier, à la barre du Tribunal pour enfants de Tambacounda, région située dans l’est du Sénégal. Cinq (5) jeunes garçons entre 12 et 15 ans, ont été jugés. Les prévenus qui sont accusés de « viol collectif » sur une mineure de 15 ans, risquent 5 ans de détention criminelle. 

L’affaire qui a eu lieu dans le village de Djimbé, une localité frontalière avec le Mali, a été révélée les agents de santé de la Poste de santé de ladite localité. Ils ont alerté les gendarmes via un appel téléphonique. 

Arrivés sur lieux, les gendarmes ont entendu la présumée victime qui, en larmes, a restitué dans les moindres détails le film de sa mésaventure. 

Après son audition, I.Coulibaly, A.Sow, M. Konaté, S. Dembélé, tous âgés de 16 ans et K. Sow, âgé de 12 ans, ont été mis aux arrêts. 

Dans sa version des faits, la présumée victime D. Dembélé, 15 ans, a déclaré aux enquêteurs qu’elle revenait du village malien de Fégui où elle était partie acheter un forfait téléphonique et de la lotion pour corps lorsque les 5 garçons l’abordent aux abords des cimetières. Elle soutient que ces derniers l’ont assaillie, maîtrisé, bâillonné et violé à tour de rôle. Après avoir assouvi leur libido, ils l’ont abandonné sur place. 

Appelés à la barre, les mis en cause, tous de nationalité malienne, ont nié les faits qui leur sont reprochés. Ils expliquent avoir couché avec la victime par consentement. 
 Dans son réquisitoire, le substitut du procureur, Pape Khalil Fall, a renseigné de la stratégie des accusés qui ont tenu des déclarations en l’absence de la victime pour se soustraire de la rigueur de la juridiction. En cela, il a requis la peine de 5 ans de détention criminelle contre les 5 accusés. 

Le délibéré est attendu le 29 avril prochain. 

PressAfrik