🎗 Ce simple geste des doigts peut vous aider à détecter un cancer du poumon de manière précoce

Il existe de nombreux symptômes au cancer du poumon, mais la plupart du temps, ils apparaissent lorsqu’il est déjà trop tard. Un test précoce réalisable chez soi et sans matériel permet cependant de déceler la présence possible de la maladie.

Avec le cancer du sein, celui de la prostate et le cancer colorectal, le cancer du poumon est l’un des cancers les plus fréquents dans le monde. Bien qu’il soit facilement évitable, il cause chaque année près de 6.000 décès en Belgique, et près de 1,8 million dans le monde, faisant de lui le cancer le plus mortel. “Ce taux de mortalité important s’explique par le fait que les symptômes de la maladie n’apparaissent le plus souvent que lorsque le cancer est déjà fort étendu”, indique la Fondation contre le cancer.

Il existerait néanmoins un moyen de détecter le cancer du poumon de manière précoce, selon Emma Norton, du groupe privé international d’assurance maladie britannique Bupa. Il s’agit du “test de Schamroth”, qui consiste à coller ses ongles l’un à l’autre et d’observer la forme qui se dessine. S’il n’y a pas d’espace entre les ongles, au niveau des cuticules, c’est un signe d’hippocratisme digital. Autrement dit, une augmentation du volume des ongles, avec perte de l’angle normal. On parle aussi de “doigts en baguette de tambour”, et il s’agit de l’un des symptômes du cancer du poumon.

Hippocratisme digital

L’hippocratisme est caractérisé par un élargissement de l’extrémité des doigts ou des orteils, avec modification de l’angle à la base de l’ongle. Il s’agit de la conséquence d’une augmentation de la quantité de tissus mous sous-unguéals. “On ne sait pas pourquoi la quantité de tissu mou augmente, mais cela pourrait être lié au taux de protéines qui stimulent la croissance des vaisseaux sanguins”, peut-on lire dans le manuel Merck de diagnostic et thérapeutique.

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Si vous souffrez d’hippocratisme digital, cela ne signifie pas forcément que vous avez avec un cancer. Cette déformation des doigts peut apparaître dans d’autres troubles pulmonaires tels qu’un abcès pulmonaire, une fibrose pulmonaire ou une bronchectasie. “L’hippocratisme apparaît aussi au cours de certaines maladies cardiaques congénitales et de troubles hépatiques. Dans certains cas, l’hippocratisme peut être héréditaire et n’est alors le signe d’aucune maladie particulière”, peut-on lire dans le manuel MSD. Dans tous les cas, seuls des examens médicaux permettront de déterminer si vous êtes malade ou non.

Diagnostiquée grâce à sa manucure

Cette méthode a permis à une Britannique de 73 ans de découvrir qu’elle avait un cancer du poumon. Selon le Huffington Post, c’est sa manucure qui a découvert des signes d’hippocratisme digital en observant ses ongles, qui étaient comme recourbés. La prothésiste ongulaire a convaincu sa patiente de se rendre chez le médecin, qui a confirmé qu’il s’agissait d’une tumeur liée à un cancer du poumon. Le test de Schamroth aurait également sauvé la vie de Brian Gemmell, qui a consulté des médecins après s’être rendu compte que le bout de ses doigts avait gonflé de manière anormale. “Si vous avez quelque chose qui vous tracasse, allez voir un médecin le plus vite possible”, a-t-il déclaré au Mirror.

Symptômes du cancer du poumon

Nous l’écrivions plus haut, l’hippocratisme digital peut être un signe de cancer du poumon, cependant, tous les malades ne souffrent pas de ce symptôme. Selon la Fondation contre le cancer, les symptômes les plus fréquents sont:

• Une modification de la toux, accompagnée ou non de crachats striés de sang (dans 60 à 70% des cas, c’est le premier signe constaté par le patient);
• Des infections pulmonaires à répétition;
• L’apparition d’un essoufflement;
• Un enrouement de la voix;
• Des douleurs thoraciques.

“Parfois, une altération de l’état physique général (fatigue, amaigrissement, fièvre chronique) survient. La maladie peut également s’accompagner d’un gonflement des ganglions à la base du cou ou d’un gonflement du visage et du cou. Ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer du poumon et peuvent être causés par d’autres maladies. Mais s’ils persistent, une consultation chez votre médecin traitant est nécessaire”, indique la Fondation.

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