L’Iran affirme que son complexe nucléaire de Natanz a été touché par un acte de «terrorisme»
Les autorités n’accusent nommément aucun groupe ou Etat pour cette attaque et ne donnent aucune indication sur l’état des installations visées.
L’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran, où les autorités ont annoncé dimanche une « panne de courant » d’origine suspecte, a été visée par un acte de « terrorisme antinucléaire », selon un communiqué officiel diffusé par la télévision d’Etat.
« La République islamique d’Iran, tout en condamnant cette action futile, souligne la nécessité pour la communauté internationale et l’Agence internationale de l’énergie atomique de faire face à ce terrorisme antinucléaire », affirme ce communiqué du chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Ali-Akbar Saléhi.
Le communiqué n’accuse nommément aucun groupe ou Etat pour cette attaque et ne donne aucune indication sur l’état des installations visées.
« Cette action reflète (…) l’échec des opposants aux négociations (…) pour lever les sanctions cruelles » des Etats-Unis à l’encontre de l’Iran, ajoute M. Saléhi en référence aux négociations en cours à Vienne pour tenter de faire revenir les Etats-Unis dans l’accord international de 2015 sur le nucléaire iranien et lever les sanctions imposées par Washington contre Téhéran depuis 2018. Elle montre aussi « la défaite des opposants au progrès industriel et politique du pays dans le but d’empêcher un développement éclatant de l’industrie nucléaire », juge le chef de l’OIEA.
M. Saléhi promet que son pays « continuera également de poursuivre sérieusement l’expansion de la technologie nucléaire d’une part et ses efforts pour lever les sanctions cruelles d’autre part, afin de contrecarrer les objectifs des commanditaires de cet acte terroriste ».
Plus tôt dimanche, le porte-parole de l’OIEA, Behrouz Kamalvandi avait annoncé qu’une « panne de courant » s’était produite dans la matinée dans l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, l’un des principaux centres du programme nucléaire de la République islamique, où avaient été lancées la veille de nouvelles cascades de centrifugeuses interdites par l’accord sur le nucléaire iranien de 2015.
Par lorientlejour.com