Emmanuel Macron entame sa visite en Polynésie sous le signe de la crise sanitaire
Après le Japon, Emmanuel Macron est arrivé samedi après-midi (dimanche matin heure de Paris) à Papeete, sur l’île de Tahiti, en Polynésie française. Le chef de l’État va passer quatre jours dans le Pacifique. Malgré les 16 000 kilomètres qui le séparent de Paris, le président français n’a pas pu échapper à la crise sanitaire alors que les contaminations repartent à la hausse à cause du variant Delta.
Avant même de poser le pied à terre samedi 24 juillet, Emmanuel Macron a dû se soumettre à un double test : un PCR et un antigénique à bord de l’avion présidentiel. Un protocole strict, même pour le chef de l’État.
Quelques minutes plus tard, le voici sur le tarmac, un collier de fleurs autour du cou. Deux adolescentes sont là pour la cérémonie d’accueil de l’Orero, des mots chantés pour souhaiter la bienvenue. Une parenthèse vite refermée avec un retour à la crise sanitaire.
Un appel à la vaccination
Emmanuel Macron s’est directement rendu jusqu’au centre hospitalier de Polynésie où il a visité l’unité de soin Covid-19 et rencontré les soignants. Le président français en a également profité pour adresser un message aux manifestants. « Le vaccin est la seule protection efficace, a-t-il déclaré. Après, chacune et chacun est libre de s’exprimer dans le calme, dans le respect de l’autre, sauf à ce que le virus ne cède aux manifestations. Mais tel que j’ai compris son fonctionnement depuis le début, je ne crois pas qu’il y ait grande efficacité à manifester contre lui. »
Un hôpital plutôt qu’une plage de sable blanc, pour ses premières heures dans le Pacifique, Emmanuel Macron ne voulait pas renvoyer l’image d’un président en vacances. Surtout qu’ici aussi, il lui faudra convaincre : seul un Polynésien sur trois est vacciné.
RFI