De retour sur la scène politique, Trump flirte avec l’idée d’une candidature en 2024
Donald Trump a fait sa première apparition depuis son départ de la Maison Blanche. Il était, dimanche 28 février, au rassemblement des conservateurs américains, en Floride. L’ancien président s’en est pris à Joe Biden, aux démocrates et aux républicains qui osent s’opposer à lui.
« Qui sait ? Peut-être que je déciderai de les battre une 3e fois. »
Tout au long de son discours, Donald Trump a multiplié les allusions à une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024. Durant près d’une heure et demie, l’ancien président américain a évoqué ses sujets de prédilection, son bilan « historique », selon ses propres mots, les fraudes dont il estime toujours avoir été victime lors de l’élection.
Pour son retour sur scène, le milliardaire républicain s’est attaqué à Joe Biden qu’il accuse notamment d’avoir ouvert le pays à des millions et des millions de sans-papiers.
Tout en assurant unir les républicains, Donald Trump a nommé ceux qu’il estime être une menace pour le parti. Mitt Romney, Liz Cheney, ou encore Lisa Murkowski… Tous ont en commun d’avoir voté contre lui lors de son procès en destitution. Il appelle à ne pas voter pour eux aux prochaines élections. « Ils vont détruire le Parti républicain, a expliqué Donald Trump. Ils n’ont de républicain que le nom ». Une façon de rappeler qui est le patron et qui décide de l’avenir politique des candidats.
« Il a été dit que le soutien de Donald Trump est l’atout politique le plus puissant ! Qui l’aurait cru ? On veut des républicains qui sont fidèles aux électeurs et qui seront au service de la vision que j’ai présentée, c’est tout simple ! »
S’il compte bien peser dans la vie politique américaine, Donald Trump a voulu faire taire les rumeurs. Il a assuré ne pas avoir l’intention de créer son propre parti.
« Ils n’arrêtent pas de dire : « Il va fonder un nouveau parti »… Mais, on a le Parti républicain ! Il va s’unir et devenir plus fort que jamais. Je ne vais pas fonder un nouveau parti. C’est des fake news ! C’est ce qu’ils veulent. « Oh, commençons un nouveau parti pour qu’on ne puisse jamais gagner ! » – Non, on ne va pas faire ça ! »
L’ancien président a donné au passage sa propre définition du « trumpisme » : « Beaucoup de gens demandent ce qu’est le trumpisme. Un terme que j’entends de plus en plus, mais ce n’est pas moi qui l’ai lancé ! Mais ça veut dire des accords formidables, des frontières fortes, ça veut dire pas d’émeutes dans les rues, ça veut dire forces de sécurité. Ça veut dire protéger le second amendement et le droit de porter une arme. »
RFI