Belgique : Un père de famille a tué sa compagne et deux enfants, dont son propre fils de 4 ans

Belgique : Un père de famille a tué sa compagne et deux enfants, dont son propre fils de 4 ans

Ce jeudi, à Petit-Roeulx, dans l’entité de Braine-le-Comte, un père de famille a tué sa compagne et deux enfants, dont son propre fils de 4 ans. De nouveaux éléments émergent aujourd’hui sur les circonstances de ce triple meurtre. La victime aurait notamment demandé à son compagnon de quitter le domicile familial: “Elle lui avait posé un ultimatum”, révèle HLN.be. 

Johnny, maçon de profession, était connu de la police pour des violences répétées, notamment au sein du couple. Après une énième dispute, Cindy avait décidé de rompre et demandé à son compagnon de quitter la maison. Il était censé partir “la semaine prochaine”, précise HLN. Johnny n’a pas supporté cet “ultimatum” et a tué sa compagne, leur fils de 4 ans et la fille de Cindy, Emelyne (8 ans), avant de se donner la mort. 

C’est la fille aînée de Cindy, Noémy, 15 ans, qui fera la macabre découverte, à son retour de l’école. Elle a été confiée aux services de protection de l’enfance. 

Colère et incompréhension

La colère et l’incompréhension règnent dans ce hameau rural de 700 habitants. Il s’agissait d’une famille recomposée. Cindy avait trois enfants d’une précédente union et un petit garçon avec Johnny. Le voisinage évoque une famille recluse, sous tension, un homme “jaloux”, qui “buvait beaucoup” et “criait souvent sur sa femme et ses enfants”. 

La jalousie de Johnny

La jalousie de Johnny serait d’ailleurs à l’origine de cette folie meurtrière. Selon HLN, Cindy passait “la majeure partie de son temps sur les réseaux sociaux” et cette habitude suscitait la jalousie de Johnny. Il la soupçonnait, en outre, d’entretenir secrètement une liaison. Un jour, il l’aborde, devant son pc, et elle s’empresse d’éteindre son ordinateur. Une dispute éclate et il la roue de coups. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Elle lui pose un ultimatum: “Il devait quitter la maison le 27 mars”, précise HLN. Johnny en décidera autrement. 

Un drame évitable

Ce drame insoutenable aurait sans doute pu être évité, dénonce le voisinage: “La police était déjà intervenue plus de 20 fois chez eux”, confie un habitant du quartier. Johnny aurait d’ailleurs passé la “nuit en cellule à plusieurs reprises”, ajoute-t-il sous le couvert de l’anonymat. 

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