Afghanistan : Boris Johnson annonce une réunion du G7, ce mardi
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a convoqué les dirigeants du G7 pour des discussions urgentes sur la situation en Afghanistan.
Les dirigeants du G7 vont se rassembler virtuellement, mardi 24 août, pour échanger sur la situation en Afghanistan, a annoncé, ce dimanche 22 août, le Premier ministre britannique Boris Johnson, dont le pays assure actuellement la présidence du « groupe des 7 » (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).
« Je convoquerai mardi les dirigeants du G7 pour des discussions urgentes sur la situation en Afghanistan. Il est vital que la communauté internationale travaille ensemble pour assurer des évacuations sûres, prévenir une crise humanitaire et aider le peuple afghan à protéger les progrès (réalisés) les 20 dernières années », a déclaré le chef du gouvernement sur Twitter.
I will convene G7 leaders on Tuesday for urgent talks on the situation in Afghanistan. It is vital that the international community works together to ensure safe evacuations, prevent a humanitarian crisis and support the Afghan people to secure the gains of the last 20 years.
— Boris Johnson (@BorisJohnson) August 22, 2021
Des milliers d’Afghans tentent toujours de fuir leur pays
Une réunion rassemblant les ministres des Affaires étrangères du G7 s’est déjà tenue jeudi. À l’issue de cette rencontre, les ministres avaient appelé les talibans à garantir la « sécurité » des étrangers et des Afghans désireux de quitter l’Afghanistan. Ils avaient aussi souligné « la nécessité pour toutes les parties de respecter le droit international humanitaire ».
Une semaine après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, des milliers de personnes tentent toujours dimanche de fuir leur pays au péril de leur vie tandis que les opérations d’évacuation des pays étrangers se poursuivent dans des conditions difficiles. Sept Afghans sont morts dans la cohue, a indiqué dimanche le ministère britannique de la Défense sans plus de précisions.
Le Point