💻 Le collectif de hackers Anonymous déclare la « CyberGuerre » à la Russie

💻 Le collectif de hackers Anonymous déclare la « CyberGuerre » à la Russie

Plusieurs cibles ont déjà été visées, parmi lesquelles la chaîne gouvernementale russe RT, dont le site Web a brièvement été mis hors-ligne.

En pleine invasion russe de l’Ukraine, la cyberguerre s’amplifie. Ce 24 février, le célèbre collectif de hackers Anonymous a annoncé son soutien au pays visé par l’armée de Vladimir Poutine, et sa décision d’entrer “en cyberguerre” contre le gouvernement russe. L’annonce a été faite sur Twitter, par l’un des comptes les plus suivis du collectif.

Rapidement, le même compte Twitter a revendiqué la cyberattaque visant RT, une chaîne financée par l’Etat russe disponible en plusieurs langues – dont le français, et que le sénateur Laurent Lafon souhaite faire interdire en France. Le président de la commission Culture du Sénat qualifie notamment RT France d’“organisme officiel en France de propagande du régime russe”.

Dans le même temps, le compte officiel de RT annonçait avoir été victime d’une attaque par déni de service, qui consiste pour les assaillants à inonder les serveurs ciblés de connexions pour les mettre hors-service.

Son site Web a brièvement été rendu inaccessible, comme l’a par la suite annoncé le compte Anonymous à l’origine de la déclaration de “cyberguerre” visant la Russie.

Par le passé, le collectif Anonymous s’est illustré par sa lutte contre l’Etat islamique ou ses prises de position contre Donald Trump, mais également dans du militantisme hostile à la police.

Au cours des dernières heures, la guerre numérique s’est intensifiée parallèlement à la guerre menée militairement par la Russie. L’Ukraine a été victime de multiples cyberattaques, par déni de service, mais aussi par le biais de logiciel malveillants capables de supprimer les données de serveurs stratégiques.

Cette lutte pourrait s’intensifier dans les prochains jours, alors que les Américains envisagent eux aussi d’intégrer cette cyberguerre pour aider l’Ukraine à se défendre. Parmi les cibles d’un tel conflit figurent les institutions militaires mais aussi des infrastructures stratégiques de production d’énergie ou de télécommunications.

BFMTV