🏭 La pollution de l’air réduit l’espérance de vie de tous les humains de deux ans

🏭 La pollution de l’air réduit l’espérance de vie de tous les humains de deux ans

L’espérance de vie de tous les humains est réduite de deux ans. La faute à la pollution de l’air, selon le rapport Air Quality Life Index publié par des chercheurs de l’université de Chicago ce mardi.

Si la qualité de l’air respectait les normes de l’organisation mondiale de la santé, les humains gagnerait en moyenne plus de deux années de vie. Un phénomène qui s’explique par la présence dans l’air de ces fameuses particules fines. Elles sont aussi fines qu’un cheveu, mais provoquent pourtant des millions de maladies respiratoires et cardiovasculaires chaque année. Ces microparticules sont présentes partout dans le monde et presque à chaque endroit, leur concentration dépasse les recommandations de l’OMS.

L’organisation recommande que la densité des microparticules dans l’air ne dépasse pas les 15 microgrammes par mètre cube sur toute période de 24 heures, et reste inférieure à cinq microgrammes par mètre cube en moyenne sur un an. Ces seuils ont été renforcés en 2021 face aux preuves de leur impact sur la santé.

Une situation critique en Asie et qui s’améliore en Chine

C’est en Asie qu’elles font le plus de dégât. Au Bangladesh, la pollution dépasse de 15 fois les normes. En Inde, l’espérance de vie est réduite de 10 ans dans la capitale New Delhi où vivent 16 millions d’Indiens.

Il n’y a qu’en Chine où la situation s’améliore. En sept ans, le nombre de microparticules a baissé de 40%, selon ce rapport de l’université de Chicago. Une bonne nouvelle dans ce pays où la pollution donne la mort à un million de Chinois par an. Mondialement, ces particules tuent six fois plus que le virus du sida.

RFI