🌍 Ce que l’on sait de l’astéroïde qui pourrait frapper la Terre dans quelques années et faire de sacrés dégâts

Il ne s’agit pour l’instant que d’un minuscule point lumineux dans le champ des télescopes, mais dans près de huit ans cet astéroïde pourrait éventuellement raser une ville entière, préviennent les astronomes, qui appellent toutefois à ne pas céder à la panique.
Voici ce que l’on sait de cet objet céleste qui pourrait frapper la Terre le 22 décembre 2032, selon les estimations de plusieurs agences spatiales internationales.

Large zone menacée
Malgré toutes ces incertitudes, “si l’astéroïde venait à toucher terre, nous savons où cela serait”, poursuit M. Rivkin.
La zone d’impact possible comprend ainsi la partie orientale de l’océan Pacifique, le nord de l’Amérique du Sud, l’océan Atlantique, l’Afrique, la mer d’Arabie et l’Asie du Sud. *Un périmètre qui devrait s’affiner au fil du temps.
Si l’astéroïde venait à tomber en plein océan, la menace pour l’homme serait par exemple minime. Ce serait différent si c’était sur un continent, ou encore près d’une île ou des côtes, un tel impact faisant courir le risque d’un tsunami.
Des solutions envisagées
Quoi qu’il en soit, si ce risque venait à se confirmer, l’humanité disposerait de suffisamment de temps pour se préparer, estiment les experts interrogés par l’AFP.
Des scientifiques travaillent depuis des années au développement de moyens de défense planétaire, insiste M. Rivkin, qui a lui-même participé à une mission de la Nasa ayant réussi à changer la trajectoire d’un astéroïde inoffensif.
“Je ne vois pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas à nouveau”, assure-t-il, reconnaissant toutefois que l’emploi de telles mesures, la plupart n’ayant encore jamais été testées dans l’espace, dépendrait du bon vouloir des pays disposant de moyens spatiaux.
Mais à ce stade, “personne ne devrait prendre peur”, insiste Kelly Fast, chargée des questions de défense planétaire à la Nasa.
Au contraire, “c’est encourageant de voir que la Nasa et la communauté internationale gardent à l’oeil” des menaces aussi lointaines et minimes, estime-t-elle.
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