🇻🇦 Le pape François a travaillé jusqu’à son dernier souffle, malgré les avertissements médicaux
Affaibli par une longue maladie, le souverain pontife est resté fidèle à sa mission jusqu’à sa mort, refusant de se ménager.
Le pape François, décédé lundi matin à l’âge de 88 ans, a choisi de consacrer ses dernières heures à ses fonctions papales, malgré l’état fragile de sa santé. Selon l’agence Reuters, les médecins lui avaient recommandé deux mois de repos total après plus de cinq semaines d’hospitalisation pour une double pneumonie. Mais le pape a préféré continuer à œuvrer, fidèle à son engagement envers l’Église et les fidèles.
Une ultime journée d’activité intense
Le dimanche de Pâques, la veille de son décès, le pape a fait une rare apparition publique sur la place Saint-Pierre, saluant la foule depuis sa papamobile. Il a également tenu deux audiences : l’une avec le vice-président américain J.D. Vance, l’autre avec le Premier ministre croate Andrej Plenkovic et sa famille. “Il était visiblement très malade”, a noté J.D. Vance, ajoutant que cette rencontre l’avait profondément marqué.
Le travail jusqu’au bout
Malgré son état, François avait maintenu un rythme de travail soutenu, selon le cardinal Michael Czerny, proche du pape. “Le repos absolu n’est pas une guérison”, a-t-il affirmé, expliquant que le pape tenait à rester actif dans son rôle d’évêque de Rome. “Il est mort avec l’odeur des brebis sur lui”, a-t-il ajouté, reprenant une expression chère à François, symbole de proximité avec les fidèles.
Un message de Pâques plein de sens
Lors de sa dernière apparition, François a brièvement adressé ses vœux de Pâques à une foule de 35 000 personnes. Trop affaibli pour lire entièrement son message, il a laissé un assistant le faire à sa place. Il y réitérait ses appels à un cessez-le-feu à Gaza, condamnait l’antisémitisme et appelait à la libération des otages retenus par le Hamas. Le père Gabriel Romanelli, prêtre à Gaza, a révélé que le pape l’avait personnellement appelé la veille pour le soutenir.
Une fin marquée par la dignité et la foi
Depuis sa sortie de l’hôpital le 23 mars, François était sous surveillance médicale permanente, recevant de l’oxygène la nuit. Selon des sources italiennes, il serait décédé des suites d’un AVC, information non confirmée officiellement par le Vatican.
“Il a choisi de ne pas se ménager”, a salué la ministre italienne de la Famille, Eugenia Roccella. “Jusqu’au bout, il a transmis par sa présence un message qui résume tout son pontificat.” Un adieu digne d’un homme profondément engagé, qui aura laissé une empreinte spirituelle durable.
