🇻🇦 Fumée blanche au-dessus du Vatican : un nouveau pape a été élu

Un nouveau souverain pontife a été élu ce jeudi soir, marquant un tournant historique pour l’Église catholique, un peu plus d’une heure après l’apparition de la traditionnelle fumée blanche au-dessus de la chapelle Sixtine.
Fumée blanche et cloches en liesse
Ce jeudi, peu après 18h00, la célèbre fumée blanche s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant au monde entier qu’un nouveau pape a été choisi. La scène a été saluée par les acclamations enthousiastes de milliers de fidèles et de touristes rassemblés sur la place Saint-Pierre, certains immortalisant le moment avec leurs téléphones.
En écho à cette annonce solennelle, les cloches de la basilique Saint-Pierre et de nombreuses églises de Rome se sont mises à sonner à toute volée.

Habemus papam attendu
L’identité du 267e pape de l’Église catholique sera révélée dans les prochaines heures, lorsque le cardinal protodiacre apparaîtra au balcon de la basilique pour proclamer la traditionnelle formule latine “Habemus papam”, suivie du nom du nouveau souverain pontife et de celui qu’il a choisi comme nom de règne.
Comme en 2013 lors de l’élection du pape François, il pourrait s’écouler environ une heure entre l’apparition de la fumée blanche et l’annonce officielle. Une fois présenté, le nouveau pape bénira les fidèles avec la célèbre bénédiction “Urbi et Orbi”, adressée à la ville de Rome et au monde entier.
Le pape fraîchement élu succède à François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans, après 12 années de pontificat.
Un scrutin sous haute confidentialité
Le conclave, entamé mercredi, s’est tenu dans un strict isolement : aucun téléphone n’était autorisé et les réseaux de communication étaient désactivés dans l’enceinte du Vatican. Au total, 133 cardinaux, issus de 70 pays, ont participé à l’élection, parmi lesquels de nombreux représentants des “périphéries” du monde, fidèles à l’esprit du pape François qui avait nommé près de 80 % des électeurs.
Pour être élu, le nouveau pape devait obtenir une majorité des deux tiers, soit au moins 89 voix. Les détails précis du scrutin resteront inconnus en raison du secret absolu qui entoure les délibérations du conclave.
Un pontificat à enjeux
Le prochain chef de l’Église catholique devra rapidement faire face à de nombreux défis : crise des vocations, réformes internes, transparence financière, et surtout lutte contre les abus sexuels. Il devra également maintenir l’unité de l’institution, secouée ces dernières années par des tensions doctrinales et culturelles entre un Occident sécularisé et des Églises en plein essor dans le Sud global.
Lors de la dernière messe publique avant le conclave, le doyen du collège cardinalice, l’Italien Giovanni Battista Re, avait exhorté à choisir un pape capable de répondre aux “défis complexes et tourmentés de notre temps” et de préserver l’unité de l’Église.
Parmi les noms évoqués ces derniers jours comme “papabili” figuraient notamment les Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa, le Maltais Mario Grech, le Français Jean-Marc Aveline, ou encore le Philippin Luis Antonio Tagle.