🇺🇸 Voici ce que Trump a déclaré aux dirigeants européens après son appel avec Poutine : “L’Ukraine et la Russie doivent résoudre la guerre elles-mêmes”

🇺🇸 Voici ce que Trump a déclaré aux dirigeants européens après son appel avec Poutine : “L’Ukraine et la Russie doivent résoudre la guerre elles-mêmes”

Après avoir promis de mettre fin rapidement au conflit russo-ukrainien, Donald Trump adopte désormais une position de retrait, laissant à Moscou et Kiev le soin de trouver une issue par leurs propres moyens.

Trump se désengage de son rôle de médiateur

Malgré ses déclarations de campagne promettant de régler la guerre en Ukraine “en 24 heures”, le président américain Donald Trump semble désormais abandonner son rôle de médiateur. Selon le New York Times, il a déclaré aux dirigeants européens, à l’issue d’un long appel téléphonique avec Vladimir Poutine, que “la Russie et l’Ukraine doivent trouver elles-mêmes une solution à la guerre”. Une position qui tranche radicalement avec ses précédentes affirmations.

“Ce n’est pas mon problème”, aurait résumé le président américain, toujours selon le quotidien new-yorkais, illustrant ainsi un changement de cap inattendu dans la politique étrangère de Washington.

Une série d’appels et un message clair

Après avoir échangé pendant plus de deux heures avec le président russe lundi, Trump a contacté plusieurs dirigeants européens : Volodymyr Zelensky, Friedrich Merz, Emmanuel Macron, Giorgia Meloni, Alexander Stubb et Ursula von der Leyen. Il leur aurait répété que les deux pays belligérants devaient assumer la responsabilité de trouver un accord, sans compter indéfiniment sur la médiation ou la pression américaine.

Ce retrait progressif a été perçu comme un choc diplomatique, notamment par Berlin, où le chancelier Friedrich Merz s’attendait à une implication américaine soutenue en faveur des sanctions.

Fin de l’escalade des sanctions ?

Trump a également renoncé à toute nouvelle série de sanctions contre la Russie, revenant ainsi sur ses propres menaces précédentes. Alors qu’il avait conditionné l’imposition de nouvelles mesures à un cessez-le-feu, il a déclaré qu’il ne rejoindrait pas l’initiative européenne en cours, qui vient pourtant d’adopter un 17e paquet de sanctions contre Moscou.

Un haut diplomate européen, cité par le New York Times, estime que les menaces de Trump n’étaient qu’“opportunistes et performatives”, sans réelle volonté d’action.

Une victoire diplomatique pour le Kremlin ?

Selon le quotidien américain, la position américaine actuelle se résume à accepter la déclaration de Vladimir Poutine affirmant que la Russie est “ouverte aux négociations”. En parallèle, Donald Trump viserait un autre objectif : restaurer les relations bilatérales entre Washington et Moscou, quitte à créer une fracture entre les États-Unis et leurs alliés européens.

“L’appel de lundi a donné à Poutine ce qu’il voulait : non seulement la fin de la pression américaine, mais aussi l’émergence d’une profonde fracture au sein de l’OTAN”, conclut le New York Times.