🇺🇸 Trump rêve d’en coller une à Biden: “Il y aurait du plastique partout”
Lors d’un meeting dans le New Hampshire ce lundi, l’ancien président américain Donald Trump a déclaré qu’il rêvait de casser la figure de son successeur à la Maison Blanche, Joe Biden. Enchaînant les déclarations aussi surréalistes que farfelues, le favori à l’investiture républicaine a également affirmé que ses électeurs n’auraient même pas besoin de voter.
Donald Trump faisait campagne à Derry, dans le New Hampshire, ce lundi. Ce n’est pas un hasard si l’ancien président s’est rendu dans ce petit État du Nord des États-Unis puisque sa primaire marque traditionnellement l’ouverture de la course à la Maison Blanche au début du mois de février, après le caucus de l’Iowa fin janvier.
Pas besoin de voter
Fort d’une avance écrasante dans les sondages, c’est un Donald Trump en pleine confiance qui s’est adressé à ses partisans lundi soir. Déjà pratiquement assuré de décrocher à nouveau l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle, Trump n’a pour ainsi dire même pas besoin d’évoquer un quelconque programme. Il lui suffit de ridiculiser ses adversaires à coups de punchlines bien senties, comme il sait si bien le faire.
Gonflé à bloc, le milliardaire a enchaîné les déclarations lunaires. Il a ainsi assuré à ses électeurs qu’ils n’auraient même pas besoin de voter. “Ne vous inquiétez pas pour le vote. On a plein de votes”, a-t-il affirmé à ses partisans. En revanche, il les a plutôt enjoints à “surveiller” le dépouillement des votes. Pour rappel, Donald Trump n’a jamais reconnu sa défaite face à Joe Biden en 2020, estimant qu’on lui a volé la victoire et donc sa réélection.
Trump confond Orban avec Erdogan et se compare à Mandela
Après avoir confondu le Premier ministre hongrois Viktor Orban avec le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan, Trump s’est également comparé à… Nelson Mandela, emprisonné durant 27 ans pour avoir dénoncé et combattu l’apartheid en Afrique du Sud. “De vilaines choses arrivent, mais on garde le cap. Si vous voulez contester le résultat d’une élection, ils vous harcèlent. Mais nous n’avons pas peur. Je vais vous dire, ça ne me dérange pas d’être Nelson Mandela, parce que j’ai une raison de le faire. Nous devons sauver notre pays de ces fascistes, de ces fous auxquels nous avons affaire”, a-t-il déclaré.
Une droite dans le nez “en plastique” de Biden
Donald Trump n’a pas oublié de s’en prendre violemment à son probable futur adversaire pour l’élection de novembre 2024. Le trublion de la politique américaine est revenu sur une déclaration de Joe Biden, datant de 2018, dans laquelle il avait affirmé que s’il avait été au lycée avec lui, il l’aurait “entraîné derrière la salle de gym” pour lui “casser la gueule” à cause de son comportement avec les femmes. Trump lui a donc répondu, cinq ans plus tard. “J’en rêve. Vous savez ce que je ferais avec lui? Je le frapperais en plein dans ce faux nez. Il y aurait du plastique partout sur le sol”, a-t-il lancé en mimant plusieurs coups de poing.
C’est certain, tous les coups seront permis dans cette campagne qui s’annonce encore plus agressive que les deux précédentes.
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