🇺🇸 Trump n’exclut pas la force pour annexer le Groenland : “Toutes les options sont sur la table”
Les tensions entre Washington et Copenhague montent d’un cran après les déclarations de Donald Trump sur le Groenland. Le président américain a affirmé samedi qu’un recours à la force militaire n’était “pas exclu” pour prendre le contrôle de l’île arctique, territoire autonome du Danemark.
Un ton menaçant face à un allié historique
En visite sur la base militaire américaine du Groenland, le vice-président JD Vance a vivement critiqué le Danemark, l’accusant de négliger l’île et de ne pas avoir “fait du bon travail” pour ses habitants.
Le chef de la diplomatie danoise, Lars Løkke Rasmussen, a réagi avec fermeté : “Ce n’est pas ainsi que l’on s’adresse à un allié proche.”
Mais loin d’apaiser les tensions, Donald Trump a durci son discours en déclarant à NBC News :
“Il y a de bonnes chances que cela se fasse sans recours à la force militaire, mais toutes les options sont sur la table.”
Washington veut pousser à l’indépendance
L’administration américaine cherche à convaincre la population locale de rompre avec Copenhague pour se rapprocher des États-Unis. JD Vance a même déclaré que le Groenland aurait “un avenir plus sûr et plus prospère” sous tutelle américaine.
Mais les Groenlandais rejettent massivement cette idée. Un sondage récent montre que la population, en majorité inuite, refuse catégoriquement une annexion par les États-Unis.
Manifestations et colère au Danemark
À Copenhague, plusieurs centaines de manifestants ont protesté devant l’ambassade américaine, brandissant des pancartes :
🛑 “Trump et Poutine volent des pays”
🛑 “Yankees, rentrez chez vous”
🛑 “Faites des glaçons, pas la guerre”
“Nous sommes inquiets pour nos familles au Groenland”, confie une manifestante. “L’attitude des États-Unis est inacceptable.”
Le nouveau Premier ministre groenlandais, Jens-Frederik Nielsen, appelle au rassemblement face aux pressions extérieures :
“Nous devons mettre de côté nos différends pour protéger notre autonomie.”
