🇺🇸 Trump envisage une possible annexion militaire du Groenland : “Je n’exclus rien”
Le président américain a réaffirmé dimanche sa volonté de s’emparer du Groenland, un territoire stratégique dans l’Arctique, allant jusqu’à évoquer l’usage de la force militaire si nécessaire.
Une menace réaffirmée
Lors d’une interview accordée dimanche à la chaîne NBC, Donald Trump a déclaré qu’il n’excluait pas un recours à la force militaire pour annexer le Groenland, une région autonome du Danemark. Interrogé sur cette possibilité, il a répondu : “Je ne l’exclus pas. Je ne dis pas que je vais le faire, mais je n’exclus rien.”
Selon le président américain, l’île est indispensable aux intérêts de sécurité nationale des États-Unis, en raison de sa position géostratégique dans l’Arctique.
Le Groenland : une obsession américaine
Donald Trump évoque régulièrement la nécessité de contrôler le Groenland, riche en ressources naturelles, notamment en terres rares, et situé sur des routes maritimes stratégiques. “Le Groenland est une très petite population, que nous prendrons en charge, et dont nous prendrons soin”, a-t-il déclaré.
Le président estime que l’île arctique est indispensable à l’hégémonie américaine dans l’Arctique, face à la Russie et à la Chine qui renforcent leur présence dans la région.
Rejet catégorique de Copenhague
Le Danemark et les autorités du Groenland ont fermement rejeté toute idée d’annexion ou d’achat de l’île par les États-Unis. Le gouvernement danois a qualifié ces ambitions de “totalement absurdes”, et les dirigeants groenlandais ont réaffirmé leur attachement à leur autonomie et leur appartenance au Royaume du Danemark.
Déjà en 2019, Donald Trump avait provoqué un tollé international en exprimant le souhait de “racheter” le Groenland, ce qui avait conduit à une crise diplomatique avec Copenhague.
Une escalade dangereuse ?
L’éventualité d’une annexion par la force d’un territoire autonome appartenant à un pays allié soulève des inquiétudes majeures au sein de l’OTAN et de la communauté internationale. Une telle initiative violerait le droit international et serait inédite entre pays membres de l’Alliance atlantique.
En relançant cette idée, Donald Trump semble vouloir pousser ses ambitions géopolitiques à un nouveau niveau, au risque d’entrer en confrontation avec ses partenaires traditionnels.
