🇺🇸 Les États-Unis cherchent de nouveaux pays pour expulser des migrants illégaux

🇺🇸 Les États-Unis cherchent de nouveaux pays pour expulser des migrants illégaux

Après le Salvador, Washington explore d’autres accords de réadmission avec des pays tiers, dont le Rwanda et la Libye, pour mettre en œuvre sa politique de renvoi massif des migrants en situation irrégulière.

Un plan d’expulsion à grande échelle

Les États-Unis intensifient leurs efforts pour trouver des pays prêts à accueillir des migrants illégaux en provenance de pays tiers, a déclaré mercredi le secrétaire d’État Marco Rubio. “Nous recherchons activement d’autres pays pour accueillir les ressortissants de pays tiers. Et cela ne concerne pas seulement le Salvador”, a-t-il affirmé lors d’une réunion gouvernementale à la Maison Blanche.

Cette déclaration s’inscrit dans le cadre de la politique migratoire rigoureuse mise en place par l’administration Trump depuis son retour à la présidence en janvier 2025. Une de ses promesses phares consiste à orchestrer un programme massif d’expulsions visant les immigrés en situation irrégulière.

Le Salvador, premier partenaire

En mars, plus de 250 immigrés, accusés par les autorités américaines d’appartenir à des gangs, ont été expulsés vers le Salvador. Ces derniers ont été immédiatement incarcérés dans un centre de haute sécurité, dans le cadre d’un accord impliquant un paiement aux autorités salvadoriennes.

Ce modèle pourrait être reproduit avec d’autres pays. Des sources proches du dossier ont indiqué que des discussions sont en cours avec le Rwanda, bien que le pays ait été associé à une initiative similaire au Royaume-Uni, finalement abandonnée par le gouvernement travailliste de Keir Starmer en 2024.

Des négociations également avec la Libye

Selon des médias américains, la Libye figure aussi parmi les pays avec lesquels les États-Unis mènent actuellement des négociations. Aucune confirmation officielle n’a été donnée à ce stade.

Cette stratégie suscite déjà de vives critiques de la part des organisations de défense des droits de l’homme, qui alertent sur les conditions de détention et de traitement des migrants dans certains pays partenaires potentiels.