🇺🇸 Les chefs républicains au Congrès accusent Kamala Harris d’attiser la violence contre Donald Trump
Les chefs républicains au Congrès américain ont accusé vendredi Kamala Harris d’attiser la violence politique contre Donald Trump et d’inciter à une nouvelle tentative d’assassinat, après que la démocrate a qualifié son rival à la présidentielle du 5 novembre de “fasciste”.
“Qualifier un opposant politique de ‘fasciste’ risque d’inciter un autre assassin en puissance à tenter de priver les électeurs de choix avant le scrutin”, ont dénoncé Mitch McConnell et Mike Johnson dans un communiqué commun, faisant référence aux deux tentatives d’assassinat ayant visé le candidat républicain ces derniers mois.
Les Américains ne veulent pas d’un “président des États-Unis qui admire les dictateurs et qui est un fasciste”, avait lancé mercredi la vice-présidente lors d’une réunion publique avec des électeurs, en Pennsylvanie, organisée par CNN.
Les propos de Kamala Harris suivaient les révélations de l’ancien chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche, John Kelly, qui a assuré que l’ex-président aurait dit que le dictateur nazi Adolf Hitler avait “fait de bonnes choses”. L’ancien collaborateur a également estimé que Trump répondait à la définition d’un fasciste.
Le candidat républicain a, lui aussi, qualifié à plusieurs reprises son opposante de “fasciste”, mais aussi de “marxiste” et de “communiste” et accuse les démocrates, par leurs discours, d’avoir incité à la violence à son encontre.
Des accusations niées par la candidate, qui a condamné à plusieurs reprises toute violence politique.
Pointant les “menaces persistantes” continuant de peser sur Donald Trump, les responsables républicains ont appelé la vice-présidente “à prendre ces menaces au sérieux, à cesser d’aggraver l’environnement de menace et à veiller à ce que le président Trump dispose des ressources nécessaires pour être protégé”.
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