🇺🇸 États-Unis: les villes «sanctuaires» face aux expulsions de migrants illégaux voulues par Trump

🇺🇸 États-Unis: les villes «sanctuaires» face aux expulsions de migrants illégaux voulues par Trump

Aux États-Unis, le président-élu Donald Trump avait promis pendant sa campagne la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux jamais vue dans le pays – qui en compterait au moins 13 millions. Mais certaines villes et États démocrates qualifiés de « sanctuaires » ont promis de se mettre en travers du chemin de Donald Trump, qui réfléchit déjà à les priver de ressources fédérales. 

À Los Angeles, la semaine dernière, le Conseil municipal a adopté un décret interdisant que la ville utilise ses ressources – la police, entre autres – pour appliquer une quelconque loi sur l’immigration. Ce n’était déjà pas le cas pour la ville, mais l’objectif était d’envoyer un message, le même que celui de plusieurs gouverneurs démocrates : Los Angeles ne coopérera pas.

Couper les aides fédérales aux villes « sanctuaires »

Tom Homan, le « Tsar des frontières » nommé par Donald Trump à la tête de l’agence responsable du contrôle des frontières et de l’immigration (ICE) et qui sera en charge de l’expulsion des migrants illégaux, a réagi. Sa position est claire, l’administration Trump coupera les aides fédérales reçues par les villes « sanctuaires », ce que le président-élu avait déjà essayé de faire lors de son premier mandat. 

« Nous ne sommes pas le moins du monde intimidés par ces menaces qui visent à saper nos valeurs », a rétorqué le maire de Chicago. Même son de cloche du côté d’autres villes comme Boston ou Denver, dont le maire s’est dit prêt à aller en prison pour contrer les promesses d’expulsion de Donald Trump.

Plus de coopération

Des actions en justice sont, en tout cas, probables. Mais pas sûr que New York suive le mouvement. Après que des États républicains ont commencé à y envoyer par bus des migrants, le maire Eric Adams avait attaqué certaines politiques de sa ville, appelant à une plus grande coopération entre la police locale et les autorités fédérales chargées de l’immigration.

RFI