🇺🇸 États-Unis: Joe Biden insulte un journaliste de Fox News
À une question d’un journaliste qui lui déplaisait, le président Joe Biden a répondu, micro ouvert, par une remarque insultante.
C’est une question comme il en est posé à la cantonade par la presse à chaque apparition publique du président. Avant une réunion du Conseil de la concurrence autour de Joe Biden, lundi 25 janvier, le journaliste Peter Doocy, correspondant à la Maison Blanche de la chaîne d’information ultra-conservatrice Fox News, lui demande si l’inflation est un handicap politique pour les élections de mi-mandat.
On ignore s’il avait conscience que le micro était ouvert, mais sa réponse est à la fois sarcastique et sans filtre. « Non, c’est un grand atout ; plus d’inflation », ironise le président américain. Avant de lâcher : « Quelle espèce de connard. »
L’inflation, à un niveau inédit en 40 ans, affecte particulièrement les Américains à moins de dix mois des élections de mi-mandat, qui s’annoncent particulièrement compliquées pour les démocrates.
Dérapages
Peter Doocy est le fils du présentateur de l’une des émissions préférées de Donald Trump sur Fox News et il entretient avec le président des relations notoirement tendues. « Vous me posez toujours les questions les plus agréables », lui avait dit Joe Biden lors de sa conférence de presse de la semaine dernière. Joe Biden avait déjà fait part de son agacement en murmurant à cette occasion « quelle question idiote » à une interrogation lancée par une autre journaliste de Fox News. C’est lors de cet épisode que le président avait fait des déclarations sur la réponse à apporter à une incursion mineure de la Russie en Ukraine ou sur la confiance à apporter aux élections de mi-mandat.
La Maison Blanche avait dû assurer le service après-vente et préciser la pensée du président dans les médias. Cette fois, la réponse est par écrit dans le compte rendu officiel de l’événement publié par la Maison Blanche. C’est donc en quelque sorte officiel, même si Joe Biden a appelé Peter Doocy pour lui expliquer qu’il n’y a là rien de personnel.
RFI