🇺🇲 Un chercheur français expulsé des États-Unis pour son opinion anti-Trump

🇺🇲 Un chercheur français expulsé des États-Unis pour son opinion anti-Trump

Un chercheur français a été interdit d’entrée sur le territoire américain ce 9 mars en raison de ses positions “personnelles” critiques à l’égard de l’administration Trump.

Le gouvernement français a déploré l’interdiction de séjour du chercheur venu assister à une conférence à Houston (Texas) pour le compte du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). À son arrivée sur le sol américain, l’homme, spécialisé dans le domaine spatial et dont l’identité n’a pas été dévoilée, a subi un “contrôle aléatoire” et la fouille de son ordinateur professionnel et de son téléphone personnel. Or, des échanges privés, critiques à l’égard de l’administration Trump et de la politique américaine en matière de recherche, ont été relevés par les douanes et ont suffi à justifier son refoulement du territoire et son expulsion dès le lendemain.

Selon l’AFP, la mesure aurait été prise après la découverte “de messages haineux et de conspiration”, qui “peuvent être qualifiés de terrorisme”. Une enquête du FBI aurait d’ailleurs été lancée avant que les “charges” ne soient finalement “abandonnées”.

Réactions du gouvernement

Le ministre français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a exprimé sa “préoccupation” face à l’apparente sévérité de la procédure et son attachement à “la liberté d’opinion”. Les Affaires étrangères ont rappelé que les États-Unis étaient “souverains” en matière d’entrée et de séjour de ressortissants étrangers sur leur territoire mais ont néanmoins “déploré la situation”, néfaste pour la “coopération universitaire et scientifique”.

Politique hostile à la recherche

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump multiplie les attaques contre la communauté scientifique, plus particulièrement dans les matières environnementales, climatiques et de santé publique. Les budgets alloués sont en effet considérablement réduits et les effectifs revus à la baisse.

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