🇺🇲 Un adolescent américain tue ses parents et projetait d’assassiner Donald Trump

🇺🇲 Un adolescent américain tue ses parents et projetait d’assassiner Donald Trump

Âgé de 17 ans, Nikita Casap est poursuivi pour le double meurtre de ses parents dans le Wisconsin. Il aurait agi dans le cadre d’un projet d’assassinat visant l’ancien président américain Donald Trump, motivé par une idéologie néo-nazie.

Un double homicide aux motivations politiques

Nikita Casap, 17 ans, a été inculpé pour l’assassinat de sa mère Tatiana Casap (35 ans) et de son beau-père Donald Mayer (51 ans), abattus à leur domicile de Waukesha, dans l’État du Wisconsin, le 28 février dernier. Selon les médias américains, qui citent des documents du FBI, cet acte s’inscrivait dans un plan plus vaste visant à assassiner l’ex-président Donald Trump.

Alertée par l’école de l’adolescent, qui s’inquiétait de son absence prolongée, la police s’est rendue au domicile familial et y a découvert les corps des victimes. Le même jour, Casap a été arrêté dans l’État du Kansas alors qu’il conduisait la voiture de son beau-père. Lors du contrôle, les forces de l’ordre ont retrouvé sur lui une arme à feu, une importante somme en liquide, des bijoux et des cartes de crédit.

Propagande néo-nazie et projet de révolution

D’après les enquêteurs, le mobile du crime était d’obtenir une indépendance financière pour mener à bien un projet d’attentat politique. Dans des messages écrits et des échanges par SMS, le jeune homme décrit son intention d’“éliminer Donald Trump” afin de déclencher une “révolution politique” et “sauver la race blanche”.

Le téléphone du suspect contenait également des contenus de propagande néo-nazie. Les autorités affirment qu’il avait acquis un drone et des explosifs en préparation de son attaque. Il aurait même envisagé un départ pour l’Ukraine, bien que ses intentions exactes concernant ce déplacement restent floues.

Une comparution prévue en mai

Nikita Casap doit comparaître devant un juge le 7 mai prochain. L’enquête, toujours en cours, continue de soulever des questions sur la radicalisation de ce mineur et sur les failles ayant permis la préparation d’un tel projet sans alerte préalable.