🇺🇲 Les États-Unis vont espionner les réseaux sociaux des étudiants étrangers avant d’accorder un visa
Le gouvernement américain a annoncé une nouvelle mesure de surveillance : tous les étudiants étrangers candidats à un visa d’étude devront désormais faire l’objet d’un contrôle approfondi de leurs réseaux sociaux, avant de pouvoir obtenir leur autorisation d’entrée sur le territoire.
Selon les informations du site Politico, les ambassades et consulats américains ont reçu l’instruction de ne plus organiser de nouveaux entretiens avec les demandeurs de visa étudiant, en attendant la mise en place de ce dispositif de contrôle. Cette directive a été transmise mardi par le secrétaire d’État américain Marco Rubio.
Un contrôle renforcé sur fond de tensions internationales
Jusqu’à présent, ces vérifications des profils en ligne ne concernaient que certaines personnes, notamment des étudiants revenant aux États-Unis, et soupçonnés d’avoir soutenu des actions hostiles à la guerre menée par Israël à Gaza. Désormais, tous les candidats étrangers aux études supérieures devront se soumettre à ce filtrage préalable.
Les futurs étudiants devront passer un entretien dans une ambassade ou un consulat américain, mais ces rendez-vous seront suspendus jusqu’à nouvel ordre, en raison du temps nécessaire pour analyser l’activité en ligne des demandeurs.
Un impact économique potentiel pour les universités américaines
Cette mesure pourrait ralentir considérablement le processus d’obtention des visas étudiants, au risque de décourager de nombreux candidats étrangers. Cette situation est d’autant plus préoccupante pour les universités américaines qui dépendent, pour une part importante de leur financement, des droits d’inscription payés par ces étudiants internationaux.
Une politique alignée sur la stratégie anti-Harvard de Donald Trump
Cette décision s’inscrit dans une politique plus large menée par Donald Trump, qui a récemment tenté de retirer l’autorisation d’accueillir des étudiants étrangers à l’université d’Harvard. Cette prestigieuse institution est perçue comme un bastion d’opposition à l’administration républicaine et comme un symbole des élites progressistes américaines.
La mise en place de cette surveillance accrue des réseaux sociaux pourrait donc être un outil supplémentaire pour restreindre l’accès des étudiants étrangers au sol américain.
