🇺🇲🇷🇺 USA et Russie négocieront à nouveau à Istanbul : voici ce sur quoi porteront les discussions
Les États-Unis et la Russie se retrouveront à Istanbul pour une nouvelle série de pourparlers axés sur leurs relations diplomatiques, dans un contexte géopolitique toujours tendu.
Un changement de décor pour les pourparlers
La Russie et les États-Unis ont convenu de reprendre les négociations bilatérales dans les prochains jours, mais cette fois à Istanbul, et non plus à Riyad, a annoncé mardi l’agence TASS, citant une déclaration du ministère russe des Affaires étrangères.
Ce nouveau round diplomatique se veut un retour à un dialogue institutionnel, même si les tensions entre Moscou et Washington restent vives, notamment à propos de l’Ukraine, du contrôle des armements ou encore des sanctions économiques.
Des discussions strictement diplomatiques
Selon les informations disponibles, seuls des diplomates prendront part aux discussions. La délégation russe sera dirigée par Alexander Darchiev, tout juste nommé ambassadeur de Russie aux États-Unis. Du côté américain, la délégation sera conduite par Sonata Coulter, secrétaire d’État adjointe.
Les discussions porteront exclusivement sur la normalisation des opérations diplomatiques, notamment les conditions de fonctionnement des ambassades et consulats dans les deux pays, les visas pour les personnels diplomatiques, ainsi que les obstacles logistiques et administratifs entravant les relations bilatérales.
Une tentative de rétablir un canal de communication
Bien que ces négociations ne porteront pas sur les grands dossiers géopolitiques, elles sont perçues comme un pas symbolique vers une reprise du dialogue entre les deux puissances. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les relations diplomatiques ont été fortement dégradées, avec une réduction significative des effectifs des ambassades et de nombreuses restrictions imposées de part et d’autre.
Ce format limité et diplomatique à Istanbul pourrait servir de prélude à des discussions plus larges à l’avenir, à condition que les tensions politiques et militaires n’entravent pas cette fragile reprise du dialogue.
