🇺🇦 Nouvelle nuit d’horreur à Kiev : Des missiles frappent la ville, faisant plusieurs morts et blessés

🇺🇦 Nouvelle nuit d’horreur à Kiev : Des missiles frappent la ville, faisant plusieurs morts et blessés

La capitale ukrainienne, Kiev, a été plongée dans une nouvelle nuit d’angoisse alors qu’une attaque de missiles a touché la ville, causant la mort de plusieurs personnes, dont un enfant, et faisant une dizaine de blessés, selon un premier bilan. Ces derniers jours, l’armée de l’air russe a intensifié ses attaques sur Kiev en utilisant de plus en plus de missiles balistiques.

Vers 3 heures du matin ce jeudi 1er juin, les sirènes anti-aériennes ont retenti dans toute la ville de Kiev, et les premières explosions ont rapidement suivi, avec une puissance très perceptible, rapporte notre correspondant sur place, Stéphane Siohan. Les habitants de Kiev, maintenant habitués à ces alarmes, n’ont eu aucun doute : la ville était la cible de missiles balistiques, bien plus rapides et imprévisibles que les missiles de croisière.

L’administration militaire de Kiev a déclaré : « Toutes les cibles aériennes détectées ont été détruites par nos forces et nos moyens de défense aérienne. Malheureusement, des pertes humaines et des destructions sont survenues en raison de la chute de débris. »

On ignore les cibles exactes de l’armée de l’air russe cette nuit-là, mais il est certain que des missiles ont touché les quartiers résidentiels de Desniansky et de Dniprovsky, causant plusieurs victimes.

Selon l’administration militaire de Kiev, qui se réfère à des rapports préliminaires, l’attaque de ce jeudi a utilisé à la fois des missiles de croisière et des missiles balistiques. Les Russes ont également fait usage de drones. C’est la deuxième fois ce mois-ci qu’ils attaquent Kiev avec des missiles balistiques. La première attaque a eu lieu en plein jour, le lundi 29 mai. Il a depuis été révélé que les Russes visaient le quartier général du renseignement militaire ukrainien, le GUR, mais que le missile destiné au bâtiment est tombé dans le Dniepr.

Avec AFP