🇺🇦 Il perd son job après avoir quitté sa femme pour une réfugiée ukrainienne: “De 2.357 euros par semaine à que dalle”

🇺🇦 Il perd son job après avoir quitté sa femme pour une réfugiée ukrainienne: “De 2.357 euros par semaine à que dalle”

Tony Garnett, le Britannique de 29 ans qui a quitté sa femme pour la jeune réfugiée ukrainienne que l’ex-couple hébergeait, affirme avoir perdu son emploi à cause du tollé médiatique provoqué par cette histoire d’amour. À présent, il souhaiterait se reconvertir dans la musique et dans la comédie.

Au début de l’invasion russe en Ukraine, Tony Garnett s’est porté volontaire pour accueillir des réfugiés ukrainiens. C’est sur Facebook que le Britannique originaire de Bradford a rencontré Sofia Karkadym, une jeune femme de 22 ans originaire de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine. Elle est arrivée chez Tony et sa femme Lorna le 4 mai dernier. Entre Sofia et le jeune homme, ça a été le coup de foudre immédiat. La compagne du Britannique a très vite compris ce qu’il se passait et a sommé à l’Ukrainienne de quitter sa maison. Mal lui en a pris. Tony a suivi sa dulcinée.

L’histoire ne s’arrête pas là. Le père de deux enfants a récemment expliqué au tabloïd Daily Star faire face à d’importants problèmes d’argent, après qu’il a perdu un contrat. L’homme de Bradford avait créé sa propre entreprise de gardiennage et travaillait notamment avec l’hôpital NHS dans sa ville natale. Selon Tony, sa nouvelle notoriété et la présence de journalistes et de paparazzis ont commencé à inquiéter les responsables du centre hospitalier, qui ont résilié leur contrat avec l’entreprise d’agents de sécurité.

De 2.000 livres par semaine à rien

Bien que sa société ait toujours des contrats avec des pubs et des clubs, Tony affirme avoir perdu beaucoup d’argent. “Je suis passé d’un salaire de près de 2.000 livres (2.357 euros) par semaine à que dalle à cause des médias qui questionnent mes agents de sécurité, sur leur lieu de travail, pour leur soutirer mon numéro de téléphone”, explique-t-il au Daily Star. Ce qui a permis à Tony de se maintenir à flot jusqu’ici, c’est l’argent que lui ont versé certains journaux pour son témoignage. Mais maintenant, ses comptes en banque sont presque à sec.

(Poursuivre l’article ci-dessous)

Il n’aura fallu que dix jours pour que Tony Garnett quitte sa compagne Lorna (à droite) pour Sofia, sa jeune réfugiée ukrainienne. © D.R.

Un rap contre son ex

Pour se refaire une santé financière, Tony Garnett veut se lancer dans la comédie et dans la musique. Le 13 juillet dernier, le Britannique a d’ailleurs sorti un premier morceau de rap intitulé “Ukraine to UK Rain” (“D’Ukraine à la pluie anglaise”), dans lequel il parle de son histoire d’amour avec Sofia, mais aussi de son ex-compagne sans la nommer. Il faut dire que depuis la médiatisation de cette histoire, la relation entre les deux ex s’est fortement envenimée. L’affaire a même été portée devant le tribunal.

Dans la description sous la vidéo publiée sur YouTube, on peut lire que c’est “une chanson à propos de moi-même, pour expliquer mon histoire et révéler la vérité à propos de ce qu’il s’est passé”. En substance, les paroles du morceau disent ceci: “Je me fous des avis et des messages de haine. Je vis ma vie à fond, je vis sans regret. Je suis maintenant avec une blonde, mais mon ex était une brunette. L’ex a deux visages, c’est la seule façon que j’ai de décrire ce qu’elle a dit aux médias. Ouais? Tout n’était que mensonge. Les gens m’envoient des messages en privé. Qu’est-ce qu’ils veulent savoir? Pourquoi j’ai quitté mon ex et mes enfants?”

Et Tony poursuit: “Je n’étais pas marié. (…) Elle a joué avec mes émotions comme avec une console de jeux vidéo. J’ai vraiment essayé. Je ne suis pas sans cœur. Mais j’ai été obligé d’en rester là. J’ai eu besoin de partir sans regarder en arrière. (…) Mes enfants savent faire la part des choses et connaissent de toute façon la vérité. Je ne sais pas à quel jeu idiot tu veux jouer, mais ils resteront mes bébés, peu importe ce que tu pourrais dire. (…) Est-ce que j’aurais dû rester juste pour être avec mes enfants? Non merci, pas aujourd’hui.”

7sur7