🇺🇦 Guerre en Ukraine : Moscou accuse à nouveau le Royaume-Uni du sabotage des gazoducs Nord Stream

🇺🇦 Guerre en Ukraine : Moscou accuse à nouveau le Royaume-Uni du sabotage des gazoducs Nord Stream

L’armée russe a réitéré ce mardi ses attaques envers Londres qu’elle accuse d’être responsable des explosions qui ont entraîné des fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, en septembre.

De graves allégations faites par la Russie. Après des premières déclarations proférées samedi, Moscou a réitéré, ce mardi 1er novembre, les accusations dirigées contre le Royaume-Uni. Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a mis en cause la Grande-Bretagne dans les explosions ayant entraîné les fuites des Gazoducs Nord Stream 1 et 2. 

«Nos services de renseignement disposent de preuves suggérant que l’attaque a été dirigée et coordonnée par des spécialistes militaires britanniques», a assuré Dmitri Peskov. «De telles actions ne peuvent pas être laissées (sans réponse). Nous allons réfléchir aux mesures à prendre», a précisé le porte-parole de la présidence russe, dénonçant le «silence inacceptable des capitales européennes».

«Des représentants d’une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la logistique et à la mise en oeuvre de l’acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2», avait déjà dénoncé samedi le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Le même jour, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova avait également attiré l’attention du Conseil de sécurité de l’ONU sur cette «série d’attaques terroristes avec l’implication de la Grande-Bretagne». 

LE ROYAUME-UNI DÉMENT 

Le porte-parole du nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak a estimé que les accusations des autorités russes visaient à «détourner» l’attention, ce qui «fait partie de leurs méthodes habituelles».

Même son de cloche du côté du chef de la diplomatie britannique James Cleverly qui a dénoncé ce mardi des «fausses informations» de la Russie qui «étaient de plus en plus coupées de la réalité» et «servaient à détourner l’attention du peuple russe des échecs russes sur le champ de bataille». 

Samedi, la Première ministre française Elisabeth Borne avait indiqué «n’accorder aucun crédit» aux propos de l’armée russe. 

CNEWS