🇸🇾 L’État islamique confirme la mort de son chef Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi

🇸🇾 L’État islamique confirme la mort de son chef Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a annoncé jeudi dans un enregistrement sonore posté sur Telegram la mort de son chef, Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, tué lors d’affrontements avec la formation djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dans le nord-ouest de la Syrie.

Fin avril, le président turc avait déjà indiqué que l’homme avait été “neutralisé”, tandis que l’armée américaine soulignait que le chef avait “probablement” été tué.

Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi a été tué “après une confrontation directe (…) dans l’une des localités de la province d’Idleb” avec HTS, ancienne branche locale d’Al-Qaïda, qui tentait de le capturer, a déclaré le porte-parole de l’EI, dans un enregistrement vocal publié sur une des chaînes Telegram du groupe, sans préciser ni le lieu exact ni la date de sa mort.

Le 30 avril dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé à la télévision nationale que le “chef présumé de Daesh, nom de code Abou Hussein al-Qourachi” avait été “neutralisé lors une opération menée par les services secrets turcs en Syrie”. De son côté, l’armée américaine avait déclaré que des troupes héliportées avaient ciblé mi-avril, dans le nord de la Syrie, un chef de l’EI qui planifiait des attaques en Europe et au Moyen-Orient. L’homme avait “probablement” été tué, selon elle.

L’État islamique avait annoncé le 30 novembre la mort de son précédent chef, Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi, sans en préciser les circonstances. Ce dernier avait été aussitôt remplacé par Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, toujours selon l’organisation terroriste. Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie, et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son “califat” autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019.

AFP