🇸🇾 Le Hezbollah renouvelle son soutien au régime syrien, mais les chiites irakiens s’abstiennent

🇸🇾 Le Hezbollah renouvelle son soutien au régime syrien, mais les chiites irakiens s’abstiennent

Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a déclaré jeudi que son groupe se tenait au côté du pouvoir syrien de Bachar al-Assad, son allié, face à une offensive des rebelles qui ont réussi à s’emparer de deux grandes villes de Syrie.

Dans un discours télévisé, Naïm Qassem a dénoncé les attaques des “groupes terroristes” qui “veulent renverser le régime en Syrie”. “Ils ne seront pas en mesure d’atteindre leurs objectifs (…) Et nous, le Hezbollah, serons, autant que nous le pourrons, au côté de la Syrie pour faire échec aux objectifs” des rebelles.

L’influent leader politique chiite irakien Moqtada Sadr a, pour sa part, appelé l’Irak et les factions armées irakiennes à “ne pas s’ingérer” dans le conflit en Syrie voisine.

Sur son compte X, il a souligné “la nécessité pour l’Irak, son gouvernement (…) les milices et les forces de sécurité de ne pas s’ingérer dans les affaires de la Syrie comme certains en ont pris l’habitude par le passé. Le gouvernement doit même les empêcher de faire cela”.

Un “échec collectif chronique”, dénonce l’UE

Le secrétaire général de l’ONU a appelé jeudi à mettre un terme au “carnage” en cours en Syrie, résultat d’un “échec collectif chronique” à enclencher un processus politique dans le pays divisé depuis le début de la guerre civile en 2011.

“Nous voyons les résultats amers d’un échec collectif chronique de dispositions antérieures pour la désescalade, destinées à conduire à un véritable cessez-le-feu sur tout le territoire ou à un processus politique sérieux pour appliquer les résolutions du Conseil de sécurité”, a déclaré Antonio Guterres à la presse, réagissant aux “développements graves et dramatiques se déroulant sous nos yeux en Syrie”.

“Après 14 années de conflit, il est grand temps que toutes les parties travaillent sérieusement avec mon envoyé spécial pour la Syrie Geir Pedersen pour enfin suivre une approche nouvelle, inclusive et exhaustive pour la résolution de cette crise en accord avec la résolution 2254″, a-t-il ajouté, réclamant un “dialogue sérieux”.

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