🇸🇦 L’Arabie Saoudite Plaide pour la Levée des Sanctions en Syrie Post-Assad

🇸🇦 L’Arabie Saoudite Plaide pour la Levée des Sanctions en Syrie Post-Assad

Dans un contexte de transition politique en Syrie, l’Arabie Saoudite a publiquement plaidé pour la levée des sanctions internationales lors d’une réunion diplomatique majeure à Riyad. Cette initiative intervient un mois après la chute de Bachar al-Assad et marque une volonté d’influence régionale accrue pour le royaume saoudien. La réunion a rassemblé des chefs de la diplomatie européens et du Moyen-Orient, soulignant l’importance géopolitique de la situation syrienne.

Le prince Fayçal ben Farhane, chef de la diplomatie saoudienne, a insisté sur la nécessité de « lever les sanctions unilatérales et internationales imposées à la Syrie » afin de favoriser le « développement et la reconstruction » du pays. Cette déclaration souligne l’engagement de l’Arabie Saoudite à jouer un rôle actif dans la stabilisation de la région.

Deux rencontres distinctes ont eu lieu à Riyad. La première a réuni des pays arabes, tandis que la seconde a élargi la participation aux représentants occidentaux, des Nations Unies, de l’Union Européenne et de la Turquie. La présence du ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, et les demandes pressantes des autorités de transition, dirigées par Ahmad al-Chareh, pour la levée des sanctions, ont marqué ces discussions.

Malgré l’appel saoudien, les capitales occidentales adoptent une position plus prudente. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a souligné la nécessité de maintenir les sanctions contre les proches de Bachar al-Assad responsables de crimes graves. Toutefois, elle a également reconnu l’urgence d’améliorer les conditions de vie de la population syrienne et a annoncé une aide supplémentaire de 50 millions d’euros.

Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, a indiqué que les 27 pourraient envisager un assouplissement progressif des sanctions, conditionné à des « progrès tangibles », notamment en matière de protection des minorités. Une réunion des ministres européens des Affaires étrangères est prévue le 27 janvier pour examiner cette question plus en détail. Les sanctions potentiellement concernées par cet assouplissement incluent celles qui entravent la reconstruction et l’accès aux services bancaires.

L’article souligne le contexte de transition politique en Syrie, un mois après la chute de l’ancien président Bachar al-Assad, et l’influence grandissante de l’Arabie saoudite dans la région, face à un gouvernement de transition syrien dominé par des islamistes radicaux.

L’appel de l’Arabie Saoudite à la levée des sanctions en Syrie ouvre un nouveau chapitre dans la diplomatie régionale. L’issue dépendra des progrès réalisés par le gouvernement de transition syrien et de la position que les pays occidentaux adopteront lors des prochaines discussions. La situation reste complexe et les enjeux humanitaires et géopolitiques considérables.